Soxton a écrit: message de Alain Adam n°2302 le 15 février 2016 :(...) Le reste est du blabla : quand on est en guerre on ne négocie qu'avec une nation a genoux, pas encore sur pied.
C'est vrai. En voulant ménager l'armée anglaise, on la remet en selle. Hitler ne se rend même pas compte qu'il risque d'encourager Londres à poursuivre la lutte (si tant est que le gouvernement anglais hésite).
Je ne comprends pas que Hitler fasse cette erreur en 1940. Le Hbf serait-il le fruit de la naïveté de Hitler ?
eh bien Alain et vous négligez tout bonnement la dimension nazie du nazisme ! Celle qui conduit à écraser la France d'un coup sec parce qu'il n'y a pas de place pour deux, et à pactiser avec Londres pour des raisons raciales (qui excluent précisément un écrasement).
Le coup préparé et lancé contre la France sous Chamberlain ne visait pas une paix sur le sable de Dunkerque, mais une paix avec la France, peu après Sedan, l'Angleterre ayant sans doute retiré ses billes. Ensuite elle aurait fait ses comptes, constaté qu'elle n'avait plus que l'épée allemande pour veiller sur l'Europe, pendant qu'elle devait se consacrer à son empire menacé par le Japon, et signé, c'est le cas de le dire, de guerre lasse.
Mais Churchill arrive au pouvoir... et ne retire pas les billes... et retient Reynaud par le col sur la slippery slope. Hitler est dans le brouillard. Qui sait si un petit arrêt ne va pas le décanter, ce fog ?