Le Haltbefehl
Posté: 20 Déc 2009, 12:24
Bonjour,
Je sais, nous en avons déjà parle. Mais, comme Seelowe, cela avait été très, trop agité. Alors, on recommence en espérant que, comme Seelowe, le second fil sera pacifique et enrichissant…
Le 24 mai 1940, alors que la Wehrmacht est en train d’écraser le fer de lance de l’armée française, le BEF et l’armée belge en les acculant à la retraite vers la mer, Hitler arrête brutalement ses blindés en leur interdisant de poursuivre leur ruée victorieuse vers Dunkerque.
Les raisons de cet ordre d’arrêt, ce « Haltbehfel », qui a généré peu de commentaires sur le moment hors des État-major allemands, sont restées un mystère pendant des décades et, malgré des ouvrages pionniers, génèrent toujours des polémiques de nos jours.
Pourquoi Hitler a-t-il donné cet ordre, donnant au passage aux alliés occidentaux un répit précieux et utilisé à renforcer la défense de Dunkerque et faciliter l’opération Dynamo ?
Les interprétations possibles sont nombreuses :
- Mobile militaire technique : Blindés fatigués, terrain marécageux non propice à une avance rapide, besoin de les « économiser » pour la suite en France, etc.
- Mobile militaire hiérarchique interne : Mettre au pas les généraux allemands, leur montrer qui commande.
- Mobile diplomatique : Clin d’œil aux Britanniques, qui sauvent leurs hommes « grâce » à un Hitler cherchant une paix rapide avec eux.
- Mobile politique immédiat : Signer la paix avec l’Angleterre et la France «sur le sable de Dunkerque».
- Mobile politique interne : «La Luftwaffe, arme nazie» de Goering
- Mobile politique flamand : Épargner les « cousins aryens » flamands pour mieux les subjuger par la suite.
Les historiens qui se sont penchés sur la question restent divisés et, pour certains, en sont venus aux mains par écrit mais pas encore sur le pré à l’aube, cela peut cependant venir… Nous nous trouvons en effet la en présence d’un acte hitlérien caractéristique : Seul le Führer connait exactement le pourquoi et le comment, quelques rares collaborateurs détiennent une partie de la vérité, ici Goering, tous les autres intervenants, qu’il s’agisse des généraux allemands ou des responsables ennemis, en sont réduits soit aux devinettes pour les plus avertis, soit à prendre pour argent comptant les mensonges d’Hitler pour les autres.
Un petit sommaire1 des résultats des travaux de ces historiens, classé par ordre chronologique inverse de publication :
Liste mise a jour le 21/12/09
Je sais, nous en avons déjà parle. Mais, comme Seelowe, cela avait été très, trop agité. Alors, on recommence en espérant que, comme Seelowe, le second fil sera pacifique et enrichissant…
Le Haltbefehl
Le 24 mai 1940, alors que la Wehrmacht est en train d’écraser le fer de lance de l’armée française, le BEF et l’armée belge en les acculant à la retraite vers la mer, Hitler arrête brutalement ses blindés en leur interdisant de poursuivre leur ruée victorieuse vers Dunkerque.
Les raisons de cet ordre d’arrêt, ce « Haltbehfel », qui a généré peu de commentaires sur le moment hors des État-major allemands, sont restées un mystère pendant des décades et, malgré des ouvrages pionniers, génèrent toujours des polémiques de nos jours.
Pourquoi Hitler a-t-il donné cet ordre, donnant au passage aux alliés occidentaux un répit précieux et utilisé à renforcer la défense de Dunkerque et faciliter l’opération Dynamo ?
Les interprétations possibles sont nombreuses :
- Mobile militaire technique : Blindés fatigués, terrain marécageux non propice à une avance rapide, besoin de les « économiser » pour la suite en France, etc.
- Mobile militaire hiérarchique interne : Mettre au pas les généraux allemands, leur montrer qui commande.
- Mobile diplomatique : Clin d’œil aux Britanniques, qui sauvent leurs hommes « grâce » à un Hitler cherchant une paix rapide avec eux.
- Mobile politique immédiat : Signer la paix avec l’Angleterre et la France «sur le sable de Dunkerque».
- Mobile politique interne : «La Luftwaffe, arme nazie» de Goering
- Mobile politique flamand : Épargner les « cousins aryens » flamands pour mieux les subjuger par la suite.
Les historiens qui se sont penchés sur la question restent divisés et, pour certains, en sont venus aux mains par écrit mais pas encore sur le pré à l’aube, cela peut cependant venir… Nous nous trouvons en effet la en présence d’un acte hitlérien caractéristique : Seul le Führer connait exactement le pourquoi et le comment, quelques rares collaborateurs détiennent une partie de la vérité, ici Goering, tous les autres intervenants, qu’il s’agisse des généraux allemands ou des responsables ennemis, en sont réduits soit aux devinettes pour les plus avertis, soit à prendre pour argent comptant les mensonges d’Hitler pour les autres.
Un petit sommaire1 des résultats des travaux de ces historiens, classé par ordre chronologique inverse de publication :
Liste mise a jour le 21/12/09