Le Haltbefehl

Bonjour,

Et il est impensable d'envoyer dans des combats de rue , des panzer trop précieux pour terminer la France.

Pourquoi forcément des combats de rues? L'encerclement n'aurait-t-il pas pu être bouclé sans prendre obligatoirement la ville de Dunkerque?

[dynamo]

Bonjour,

Et il est impensable d'envoyer dans des combats de rue , des panzer trop précieux pour terminer la France.

Pourquoi forcément des combats de rues? L'encerclement n'aurait-t-il pas pu être bouclé sans prendre obligatoirement la ville de Dunkerque?

Exactement Yvonnick, aucun intérêt à se battre en zone urbaine
Seuls quelques combats sont menés les 2 et 3 juin aux lisières de la ville.
Le 24 mai, la manœuvre qui s'imposait est décrite ici: viewtopic.php?f=17&t=23180&start=600
(voir la carte)

Il me vient cependant à l'esprit une réflexion.
Si les Pzd font la manœuvre décrite, la BEF est totalement encerclée.
La seule possibilité de dégagement c'est de percer au Sud pour essayer de passer la Somme et rejoindre le front constitué par l'armée Française.
Le 24 mai, en jouant le tout pour le tout, c'est encore dans le domaine du possible.
AH et l'OKW, en s’arrêtant sur l'Aa, laissant un répit aux Britanniques, et en les invitant, les aspirant pratiquement, à se ruer sur les routes menant à Dunkerque réussit un formidable coup tactique et politique en fracturant les alliés.
François, est il possible que cela ait pu entrer en ligne de compte dans le Hbf ?

Dynamo , AH n'avait rien prévu , coté attaque du sud , voyons , c'est le pays des bisounours (- humour ) . J'attaque et personne ne me fait une tape , sinon je fais un caca nerveux .
Bien sur que si , ils étaient inquiets , très même , et c'est indiqué dans les messages OKH/Armée . Seul un Delpla et un Hitler peuvent aller jusqu'a la manche sans se soucier de rien !

Alain

[dynamo]

Oui, je suis d'accord, les Allemands sont nerveux et la contre attaque d'Arras leur file des coliques.
Mais j'imagine que la BEF soit encerclée le 24 ou le 25 mai, sans repli possible vers la côte.
La seule issue possible aurait été de tenter une percée pour rejoindre le front de la Somme.
Perdu pour perdu, ils auraient tenté une manoeuvre.

Perdu pour perdu ?
Tu imagines a la place d'un état major anglais ? qui a reçu l'ordre d'embarquer ...
Bonne chance

Alain

Oui, je suis d'accord, les Allemands sont nerveux et la contre attaque d'Arras leur file des coliques.
Mais j'imagine que la BEF soit encerclée le 24 ou le 25 mai, sans repli possible vers la côte.
La seule issue possible aurait été de tenter une percée pour rejoindre le front de la Somme.
Perdu pour perdu, ils auraient tenté une manoeuvre.

Perdu pour perdu ?
Tu imagines a la place d'un état major anglais ? qui a reçu l'ordre d'embarquer ...
Bonne chance

Tenons-nous en donc aux faits : Hitler stoppe in extremis le bouclage de l'encerclement, permettant à l'ennemi de sécuriser pendant deux jours un couloir d'évacuation pour des troupes dont la majorité se trouve encore loin de Dunkerque.

Au sud en revanche (vers la "Somme" dans le message de Dynamo) les carottes sont cuites depuis longtemps et aucune percée n'est envisageable. Donc, si le BEF conserve une chance de rompre l'encerclement, c'est effectivement en se portant vers Dunkerque, tant que les Allemands n'ont pas encore solidifié leur propre couloir vers le Hgr B de Bock.

Auraient-ils eu la moindre chance, après quinze jours de déroute impuissante ? Il est raisonnable de penser qu'ils auraient fait passer quelques milliers d'hommes,comme il advient généralement dans le désordre des fins d'encerclement.

L'heure de l'évacuation était bel et bien passée, sauf arrêt hitlérien.

Au sud en revanche (vers la "Somme" dans le message de Dynamo) les carottes sont cuites depuis longtemps et aucune percée n'est envisageable.

Plus exactement, "aucune percée n'est envisagée". Juste pour le fun...

Ps : cela dit, je suis en train de changer d'avis sur Doumenc, en ce sens que c'est lui qui a fixé finalement le volume de nos DI sur la Somme, même si tout le monde a jugé naturel de l'approuver.

Bonjour,

Et il est impensable d'envoyer dans des combats de rue , des panzer trop précieux pour terminer la France.

Pourquoi forcément des combats de rues? L'encerclement n'aurait-t-il pas pu être bouclé sans prendre obligatoirement la ville de Dunkerque?

Je crois que nous ne nous sommes mal compris : vous parlez de boucler l'encerclement avant que le HbF ne tombe. Je parlais plus de prendre Dunkerque afin d'obliger définitivement le BEF et ce qui reste de l'ATF dans le secteur à une reddition sans conditions...



Mais entre nous , le BEF et ce qui reste de l'ATF dans le secteur limité par Lille / Dunkerque n'est il pas déjà cuit dès le 22 / 23 ?? La seule échappatoire possible reste la Manche.

Quand à la contre attaque d'ARRAS , il faut aussi garder la tête froide. Elle est largement exagérée par Rommel , ce qui peut fausser la vision de B&H déjà à des lustres de la technique utilisée en France.

Tenons-nous en donc aux faits : Hitler stoppe in extremis le bouclage de l'encerclement, permettant à l'ennemi de sécuriser pendant deux jours un couloir d'évacuation pour des troupes dont la majorité se trouve encore loin de Dunkerque..

Hitler stoppe les blindés devant les CANAUX !!! Rommel ne vends pas du lait pendant ce temps , il remonte vers Lille pour couper en deux la poche Lille / Dunkerque. Et par conséquent bloquer ce couloir d’évacuation. Mais un blindé gagne du terrain , il ne le conserve pas ... du coup il faut le cordon d'infanterie afin de de verrouiller le corridor. Malheureusement l'infanterie est derrière , loin derrière .. tellement derrière que Rundstedt demande le recollement.

Au sud en revanche (vers la "Somme" dans le message de Dynamo) les carottes sont cuites depuis longtemps et aucune percée n'est envisageable. Donc, si le BEF conserve une chance de rompre l'encerclement, c'est effectivement en se portant vers Dunkerque, tant que les Allemands n'ont pas encore solidifié leur propre couloir vers le Hgr B de Bock..

pour se faire , les blindés ne suffisent pas : il faut necessairement le cordon d'infanterie qui manque cruellement au poing blindé du plan Manstein.

Au sud en revanche (vers la "Somme" dans le message de Dynamo) les carottes sont cuites depuis longtemps et aucune percée n'est envisageable. Donc, si le BEF conserve une chance de rompre l'encerclement, c'est effectivement en se portant vers Dunkerque, tant que les Allemands n'ont pas encore solidifié leur propre couloir vers le Hgr B de Bock..

toujours ce manque chronique de " garrison value " : de pietons pour tenir le terrain.

Auraient-ils eu la moindre chance, après quinze jours de déroute impuissante ? Il est raisonnable de penser qu'ils auraient fait passer quelques milliers d'hommes,comme il advient généralement dans le désordre des fins d'encerclement.

La deroute de l'ATF tient aussi du fait que les generaux à la tête des colonnes ont imposé leur rythme et tempo aux alliés. Justement de peur qu'ils ne se retournent et contre-attaque. Ce n'est pas une deroute impuissante , c'est l'incapacité totale à prendre ( ou même reprendre ) l'initiative.
Laisser aux alliés deux ou trois jours aurait eut des effets catastrophiques. Dans le cas d'espèce , c'est Dynamo et l'evacuation du continent.

[dynamo]

Hitler stoppe les blindés devant les CANAUX !!! Rommel ne vends pas du lait pendant ce temps , il remonte vers Lille pour couper en deux la poche Lille / Dunkerque. Et par conséquent bloquer ce couloir d’évacuation. Mais un blindé gagne du terrain , il ne le conserve pas ... du coup il faut le cordon d'infanterie afin de de verrouiller le corridor. Malheureusement l'infanterie est derrière , loin derrière .. tellement derrière que Rundstedt demande le recollement.

A Lille, il s'agit d'une opération combinée de deux groupes d"armées A et B
Les Id qui investissent Lille sont du Hg B