Pour la question de Gembloux, cette ville ce trouve a peut près a 250Km de Dunkerque.
Témoignage d’un soldat allemand
ayant participé à la bataille de mai 1940 à Gembloux
L’article suivant a été publié le 31 octobre 194 I dans le journal hebdomadaire de l’armée allemande Militärwochenblatt, sous la signature de l’Obergefreiter (caporal chef) MATTHIAS de la 3e compagnie du 1er bataillon du 12e Schützenregiment qui accompagnait la 4e Panzerdivision du XVIe Panzerkorps du général Hoepner.
Le narrateur relate son arrivée sur le champ de bataille de Gembloux le 14 mai 1940 et son engagement le 15 mai, dès l’aube, face à la 9e compagnie du 3e bataillon du 1er R.T.M. (Régiment de Tirailleurs Marocains), à hauteur de la gare de Gembloux et ensuite au delà, en infiltration en profondeur, le long de la voie de chemin de fer de Gembloux à Fleurus, limite de quartier entre le 1er et le 2e R.T.M.
Cette infiltration allemande, très téméraire, n’eut pas d’influence décisive sur le déroulement de la bataille, puisqu’elle fut neutralisée et ensuite balayée par la contre-attaque française du 15 mai à 18 heures. Rappelons que cette contre-attaque française destinée à dégager le 2e R.T.M. et à rétablir la ligne principale de résistance tout en refoulant les infiltrations, fut exécutée avec succès par le 36e Bataillon de Chars de Combat, accompagnant trois compagnies du 3e bataillon du 2e R.T.M. Au cours de cette opération les Français perdirent 14 chars R35, 160 hommes environ des unités d’infanterie et 10 à 15 officiers et sous-officiers les commandant.
Le but de l’article allemand est l’illustration d’une chronique décrivant chaque semaine un modèle de soldat allemand au cours de la guerre à l’Ouest.
Les notes d’identification des lieux sont de Raoul FRANCOIS, qui s’est servi du plan d’engagement des unités des deux camps sur le terrain, ainsi que de l’horaire comparé entre le récit de l’Obergefreiter MATTHIAS et les données fournies par le major allemand H. Zimmermann commandant le 2e bataillon du 3e Schützenregiment de la 3e Panzerdivision, dans son livre intitulé Der Griff ins Ungewisse - Die Wehrmacht im Kampf
Nous pensons que les lecteurs comprendront mieux grâce à ce texte, qui ne relate d’ailleurs qu’un engagement secondaire dans l’ensemble de l’opération "Dyle ", toute l’âpreté de cette bataille de Gembloux en mai 1940, dont l’enjeu va bientôt être reconnu, après quarante-trois ans d’oubli.
Voici le lien
http://www.anac-fr.com/2gm/2gm_42.htm