Dans les faits d'armes on peut cité l'attaque du 20ème convoi en avril 43. Un train à destination d'Auschwitz et ou un peu plus de 200 juifs pourront s'évader. Ainsi que divers actions surtout dans le ravitaillement et dans l'information (Service Zéro, Tegal, ... il me semble).
Pour ce qui est de la région ou j'habite, la plupart des résistant était des communistes ou militant socialiste. J'avais d'ailleurs écrit un article - pour un journal local - sur La famille Ameye.
Le voici pour ceux que cela intéresse:
La famille Ameye. Héroïques, ils étaient communistes!
Né en 1878, Hector Ameye est ouvrier-mineur. Membre du Parti Communiste et des Partisans Armés, il organise dès 1940, le premier groupe de sabotage dans la région du Centre. Actif et courageux, il réalise toutes les missions qui lui sont confiées avec un maximum de succès. Il participe, avec des hommes qu'il a recrutés à la destruction des pylônes de Trivières, au sabotage du garage Lecomte à Haine-St-Paul, du charbonnage de Maurage... Hector diffuse la presse clandestine, récolte des fonds pour les familles de résistants assassinés, transporte des armes et de la dynamite sans se soucier des dangers auxquels il s'expose.
Son fils, Julien, commence sa carrière professionnelle comme chef-électricien aux usines Boël. Ingénieur électrique, il part travailler en région flamande, à Schelle. Militant du PC, il devient bien vite Commandant des Deux Flandres au sein des Partisans Armés.
Sa sœur, Louise, est marié à l'ouvrier-mineur Lucien Andries (ex-métallo des usines Boël). Un couple de militants communistes. Ils entrent aussi en résistance. Malgré la surveillance constante de la gestapo, ils assurent des missions de courrier. Transportent de Bruxelles à Charleroi des timbres, des armes, des munitions. Ils hébergent des résistants, des réfractaires au travail forcé
Repression
1942, Lucien Andries est arrêté. Déporté dans les bagnes nazis, notamment à Breendonk. Il décèdera en avril 1945 au camp de Sandböstel, à l'âge de 30 ans ...
Janvier 1943, descente de la gestapo au domicile d'Hector Ameye. On vient l'arrêter! Le Partisan se défend crânement ! Empoigne son arme et passe par les toits. C'est la bagarre! Deux allemands sont abattus. Malheureusement, les balles nazies auront raison de lui. Il tombera la mitraillette à la main.
La gestapo emporte le corps... qui ne sera jamais retrouvé.
Depuis fin 1943, Julien Ameye est entre les mains des hitlériens. Il sera retrouvé poignardé dans le dos au charnier du Tir National de Bruxelles.
Ce grand résistant repose au cimetière du Tir, érigé en mémoire de ceux qui tombèrent pour la Patrie.
Hommage
Depuis 1946, la rue où habitait Hector Ameye porte son nom (anciennement rue de Mons à Houdeng-Goegnies). Le Comité de quartier a fait apposer une plaque commémorative, saluant son courage et son sacrifice, à l'emplacement de sa maison.
Louise, sa fille, habite toujours Houdeng-Goegnies ( La Louvière).
La résistance en Flandres était moins prononcée, de part leur affinités culturelle avec l'Allemagne. Mais bon c'est un autre débat et la Belgique est assez compliquée.