Posté: 01 Mar 2008, 09:42
Plutôt que d'ajouter à la discussion par des commentaires inutiles, rappelons les faits:
Jacques Minart, dans "PC Vincennes, secteur 4", rappelle que nous avions dressé des plans pour une action offensive dans le secteur de la Sarre, dès mai 1939:
"Notre intervention devait comporter en premier lieu des actions locales préliminaires de manière à prendre au plus tôt contact avec l'ennemi, à préciser l'étendue de ses forces, à mettre la main sur les points importants du terrain. DES QUE POSSIBLE, devait suivre un engagement progressif des avant-gardes, puis DES GROS, une fois réunies les moyens nécessaires. Cette action initiale, combinée avec des actions d'artillerie destinées, tout en ménageant Sarrebrück, à rendre intenables pour l'ennemi les premières pentes au nord de la Sarre, en vue de nous permettre, le moment venu, d'en préparer le passage, devait nous porter au contact de la position de résistance adverse en mettant à l'abri la plus grande profondeur de notre territoire."
Gamelin a prévu ultérieurement que les troupes "rechercheraient les points sur lesquels un effort devrait être fait", en fonction des moyens alors rassemblés. Les essais de l'été 1939 à la Courtine témoignent que nous recherchions les moyens de neutraliser les blocs allemands de la ligne Siegfried. Ces essais furent positifs, mais ne furent pas divulgués...
En clair, si la résistance polonaise avait duré, Gamelin aurait bien cherché à percer la ligne Siegfried. Des chefs comme Giraud et Réquin y étaient favorables. Ils l'ont dit et ils l'ont écrit.
Jacques Minart, dans "PC Vincennes, secteur 4", rappelle que nous avions dressé des plans pour une action offensive dans le secteur de la Sarre, dès mai 1939:
"Notre intervention devait comporter en premier lieu des actions locales préliminaires de manière à prendre au plus tôt contact avec l'ennemi, à préciser l'étendue de ses forces, à mettre la main sur les points importants du terrain. DES QUE POSSIBLE, devait suivre un engagement progressif des avant-gardes, puis DES GROS, une fois réunies les moyens nécessaires. Cette action initiale, combinée avec des actions d'artillerie destinées, tout en ménageant Sarrebrück, à rendre intenables pour l'ennemi les premières pentes au nord de la Sarre, en vue de nous permettre, le moment venu, d'en préparer le passage, devait nous porter au contact de la position de résistance adverse en mettant à l'abri la plus grande profondeur de notre territoire."
Gamelin a prévu ultérieurement que les troupes "rechercheraient les points sur lesquels un effort devrait être fait", en fonction des moyens alors rassemblés. Les essais de l'été 1939 à la Courtine témoignent que nous recherchions les moyens de neutraliser les blocs allemands de la ligne Siegfried. Ces essais furent positifs, mais ne furent pas divulgués...
En clair, si la résistance polonaise avait duré, Gamelin aurait bien cherché à percer la ligne Siegfried. Des chefs comme Giraud et Réquin y étaient favorables. Ils l'ont dit et ils l'ont écrit.