Trouvé sur ARTE mais malheureusement, je ne sais pas si il y a un DVD de ce documentaire. C'est dans cette émission que l'on voit le document LENI APRES LA MORT
les mercredis de l'histoire : Programme
Cet hiver-là, en Ardennes…
Le 16 novembre 2005 à 20.40
En décembre 1944, Hitler lance une dernière offensive, désespérée et exterminatrice, pour tenter de détruire les armées alliées sur le front occidental. Des femmes rescapées racontent ce que fut leur vie avec le poids de l'horreur et des violences. Bouleversant.
Les mercredis de l'histoire
Le 16 novembre 2005 à 20.40
Documentaire d'André Dartevelle
(Rediffusion du 15 décembre 2004)
(Belgique, 2004, 1h36mn)
ARTE G.E.I.E. / RTBF
Sous titrage pour sourds et malentendants + oreille
Rediffusion: 18 novembre 2005 à 16h45
Plusieurs femmes se rencontrent dans un village, près de Stavelot. Elles avaient entre 1 et 3 ans quand des SS fanatiques ont massacré leur famille sous leurs yeux, en décembre 1944. Elles essayent de reconstituer une mémoire cohérente du drame, de retrouver les lieux, les témoins, d’anciens compagnons de jeux. D’autres ex-fillettes racontent les bombardements qui ont détruit leur quartier, leurs proches et la hantise de cette fin du monde qui pèse sur leurs nuits. Leurs efforts de paroles, leurs recherches vont-ils les libérer de ce passé de violence ?
Leçon de (sur)vie
André Dartevelle revient sur la bataille des Ardennes qui a dévasté le sud de la Belgique et le Luxembourg en décembre 1944 et janvier 1945. Mais très vite, le film dépasse l’événement et suit quelques témoins de ces longues semaines de guerre totale, des femmes qui, à l’époque, étaient des enfants ou des adolescentes. Les unes ont échappé de justesse aux massacres collectifs perpétrés par des jeunes SS fanatiques. Les autres ont survécu à des bombardements massifs de l’aviation alliée qui ne faisait pas le détail et rasait entièrement des agglomérations aux mains des Allemands.
Le film dépasse aussi le récit des faits. Car témoigner déclenche chez certaines "ex-fillettes" un besoin nouveau d’aller plus loin dans la remémoration d’un épisode terrible et refoulé. Elles se servent alors du film pour s'expliquer sur des troubles dont elles ont souffert sans en être vraiment conscientes. Et aussi pour retrouver, avec la complicité du réalisateur, des lieux, des sites, des noms, des gens, qui les hantaient depuis soixante ans sans qu’elles aient osé les mettre en lumière, les affronter. Ces miraculées de la guerre nous livrent leur secret, le secret de la vie après la mort, de la possibilité de vivre "quand même".
Leurs paroles et leurs actes dégagent une leçon de survie, modeste, imprégnée de solidarité.