François Delpla a écrit:Je suis très surpris d'apprendre que les deux jours et demi d'interruption de l'offensive n'ont joué aucun rôle dans le renforcement des défenses du périmètre de Dunkerque en général, et de celles du couloir par lequel vont s'échapper les Anglais, en particulier.
Les trente kilomètres dont j'ai parlé se situent dans l'arrière-pays et leur parcours par les Panzer pour fermer la pince ou la poche, bref, boucler l'encerclement, n'implique pas la prise de Gravelines, de Dunkerque ou des plages.
Hitler certes prépare force décisions dans sa tête sans en parler à personne, notamment pendant cette campagne, mais si elles ont la moindre logique militaire un certain nombre d'officiers devraient les réclamer. Or aucun ne fait une telle chose dans la matinée du 24. Voilà ce que je voulais dire (et dis depuis 1997 au bas mot; en communion d'idées, sur ce point, avec le très inégal Karl-Heinz Frieser).
Et moi je reste particulièrement surpris que tu n'aies pas saisit la force de l’allégorie que j'ai employé. Tu l'as prise au pied de la lettre sans en discerner la portée.
Les trente kilomètres dans l'arrière pays ... là je dois avouer que je ne sais pas de quel secteur tu parles. Car il faut bien considérer que dès Arras prise , nulle échappatoire terrestre devient possible : de fait se forme une énorme poche allant ( grosso modo ) de la mer à Lille. Du coup je reste circonspect sur ce que tu nommes l'arrière pays. Ou alors j'ai bien une idée , mais je préfère que tu localises ton axe avant de pouvoir la développer.
Quand à ta dernière remarque , j'avoue aussi ne pas saisir. Pourquoi des généraux devraient demander une explication dans la matinée , alors que l'arrêt tombe à 12h30 ? A moins d'avoir une boule de cristal , je ne vois pas comment ils pouvaient se douter que le Patron allait taper du poing sur la table ...
Ou bien je n'ai pas compris le message que tu voulais me faire passer.
EDIT : 186 pages de vide .. sacré vide tout de même , non ?