La préparation de la guerre contre la France par François Delpla

Oui mais pourquoi voir cela en vase clos ? A quand une vision enfin totale d'une guerre entreprise par le plus totalitaire des pouvoirs ? Les Français sont en retard d'une guerre et quelque part ils ont raison : ils parent fort bien à toute éventualité, à une percée de Sedan près et PERSONNE sur la planète n'imagine une seconde que Hitler pourrait tout miser sur un pareil coup de dés (de ce point de vue, le roman de Frieser n'est pas totalement inutile). Ajoutez à cela une abondance de fuites sur une attaque allemande contre la Belgique, qui détermine une ruée défensive vers ce pays et détourne mieux que tout l'attention de la région Sedan-Namur.

Le corps militaire français pourrait bien regorger de quadragénaires géniaux et écoutés, ils ne seraient guère plus efficaces s'ils oubliaient comme leurs aînés les traits essentiels de l'ennemi : il est dirigé par un savant fou

- persuadé qu'il faut damer le pion à un ennemi dit Juif dans une guerre-éclair en commençant par écraser sa tête de pont française avant qu'elle ait compris ce qui lui arrivait;

-doté d'un appareil civil et militaire qu'il sait faire obéir au quart de tour;

-capable comme peu de chefs de convertir des faiblesses en atouts.

Une démocratie ne se transforme pas , sur ses structures , comme un régime totalitaire .
Si la France avait eut un dictateur a l'époque , il est clair que les choses auraient été différentes , mais ne sommes nous pas heureux que la démocratie ait gagné au final ?

Alain

Ce n'est pas la question !

Avec Hitler je crois qu'il faut se garder des noms communs.

C'est un dictateur très différent de tous les autres, la nuit de Cristal n'est pas vraiment un pogrom, l'incendie du Reichstag beaucoup plus qu'une provocation policière, le pacte germano-soviétique autre chose qu'une alliance, son antisémitisme un Ovni, sa guerre la plus spéciale de toutes les guerres...

Démocratiques ou pas, les autres puissances avaient avant tout besoin de le comprendre, et c'est ce qui manquait (et manque encre) le plus.

Le corps militaire français pourrait bien regorger de quadragénaires géniaux et écoutés, ils ne seraient guère plus efficaces s'ils oubliaient comme leurs aînés les traits essentiels de l'ennemi : il est dirigé par un savant fou

Avec les vieilles ganaches qui commandaient (Gamelin, Georges, Huntziger, etc), ça ne risquait pas de se produire ! Ils n'ont jamais voulu écouter les avertissements qui désignaient les Ardennes comme zone sensible...

Démocratiques ou pas, les autres puissances avaient avant tout besoin de le comprendre, et c'est ce qui manquait (et manque encre) le plus.

encre, et salive !