Mers El Kebir par François Delpla

[fbonnus]

Les conséquences de Mers El Kebir sont-elles :
• franco-britanniques ? ou
• anglo-germaniques ? ou
• germano-soviétiques ?

Durée : 20 mn


A vous lire

Amicalement

Merci. Je ne connaissais pas toute la subtilité de cette clause n° 8 qui permet d’expliquer dans une certaine mesure le comportement de l’Angleterre vis-à-vis de la flotte française.

Par contre, je me demande si les Allemands n’auraient pas eu bien plus de chance d’obtenir la paix en ne conditionnant pas l’évacuation de la France avec la fin de la guerre avec l’Angleterre. Pourquoi ne pas conclure une paix séparée avec la France avec des conditions suffisamment dures et handicapantes pour la mettre hors-jeu pendant les quelques années nécessaires à l’expansion vers l’Est ?

Bonjour,

Pourquoi ne pas conclure une paix séparée avec la France avec des conditions suffisamment dures et handicapantes pour la mettre hors-jeu pendant les quelques années nécessaires à l’expansion vers l’Est ?

Parce qu'elle n'aurai jamais été acceptée. Il n'y aurait pas eu de collaboration.
En quoi le régime de Vichy a-t-il été un frein au désir d'expansion vers l'Est?

[Dog Red]

+1 avec Brehon.

La France qui peut servire le Reich (façade atlantique et Nord industriel) est occupée et mise en coupe réglée (comme la Belgique, les Pays-Bas et d'autres...) et le reste n'a d'autre choix que de collaborer pour conserver un semblant d'indépendance.

Aucune paix séparée n'aurait autant rapporté au Reich en guerre.

+2 avec Brehon.

L'Allemagne aurait certes récupéré ses forces d'occupation pour intensifier son effort à l'Est... mais d'un autre côté, cela aurait ouvert un boulevard à un débarquement allié en France. La menace d'un second front ne peut être levée tant que le Royaume Uni refuse de faire la paix.

Aucune paix séparée n'aurait autant rapporté au Reich en guerre.

A condition d'un retournement d'alliances, afin d'éviter le "ventre mou" que j'évoquais plus haut. Une question que je me pose, aurait-il été possible de faire accepter à la population et à une partie des élites un tel retournement d'alliances? L'Allemagne, je pense, avait raison, d'un strict point de vue stratégique et militaire (sûr le plan du droit et de la morale, bien sûr que non!), de se méfier de la France et de la maintenir sous occupation.