Post Numéro: 28 de François Delpla 09 Juil 2015, 09:46
alias marduk a écrit:Vous avez bien sur une documentation sérieuse ( et démontrant que les nombreux documents retrouvés ne sont pas à prendre en compte ) à proposer pour appuyer cette belle théorie..............
Avez vous seulement 1 seul historien spécialisé de la chose militaire qui partage votre opinion ?
Dans votre livre sur Dunkerque, vous citez Koeltz mais celui-ci considère les ordres comme sérieux
Sinon les armées de la WW2 sont tellement lourdes ( en effectifs et en logistique ) que les opérations majeures signifient des mois de préparation : en ce sens, le "cas jaune" ne diffère guère de "Barbarossa" ou de "Blau" et même de "Citadel"
La fonction censée me prévenir des réponses dysfonctionne (mais pas toujours, ce qui est le comble du dysfonctionnement !) et je viens de lire ce message.
Ta démarche est curieuse : tu reproches un manque de documentation et documentes ton propre point de vue par un exemple des plus indirects et allusifs (le fait qu'une fois je cite Koeltz, on ne sait à quel propos).
La question est : oui ou non, quelle que soit la lourdeur de la logistique, une opération militaire peut-elle être annulée, et combien de temps avant l'heure H ?
Tant qu'elle peut l'être : dans une armée classique, l'ordre doit être considéré comme sérieux; dans une armée hitlérienne, le chef étant un virtuose du mensonge et de l'intox, on ne peut rien en dire.
Outre les dizaines de reports de l'attaque sur le front ouest en 1939-40, un bon exemple, à mon avis, d'ordre pas sérieux est celui d'attaquer la Pologne le 26 août 1939. Hitler a depuis des mois l'intention d'attaquer le 1er septembre, et quand il donne l'ordre pour le 26 il s'agit d'une répétition générale.
Démonstration dans mon
Troisième Reich, p. 294-297.