Post Numéro: 557 de Margont 26 Mai 2015, 15:06
C'est lui ? (Je n'ai pas trouvé de photos…)
Colonel Paul AGOSTINI,
Commandeur de la Légion d'Honneur - Croix de guerre 1914/1918, (13 blessures, 14 citations)
Né le 19 octobre 1879 à Paris, il débute au 21° Régiment de Dragons en 1900 et gravit les différents grades d'homme du rang et de sous-officiers . Admis en 1908 à l'Ecole de Cavalerie de Saumur, il passe sous-lieutenant puis lieutenant au 6° Chasseurs à cheval et intègre l'école des officiers de la gendarmerie en 1912 pour servir ensuite au régiment de cavalerie de la Garde Républicaine à Paris.
En 1915, il demande sa réintégration dans la cavalerie pour prendre part à la défense du pays. Blessé en 1915, puis en 1916, il est affecté sur sa demande au 21° RI et nommé capitaine en 1917. Porté disparu lors de la dernière offensive de l'armée allemande le 15 juillet 1918, il est fait prisonnier et détenu aux camps de Rastadt et de Burg d'où il est rapatrié en janvier 1919.
Il obtient sa réintégration dans la gendarmerie et prend le commandement de la Section de gendarmerie de Reims. Chef d'escadron en 1927 il est affrecté à Nantes où il organise les premières unités de Garde Républicaine Mobile. En 1934 il est nommé Lieutenant-colonel et affecté en qualité d'adjoint au commandant de la 7° Légion de GRM à Reims. Il en prend le commandement en mars 1936 jusqu'en octobre 1938, date à laquelle il est atteint par la limite d'âge -
Pour laver l'affront dont il s'estime victime à la Libération, il se rajeunit de 20 ans et contracte à 65 ans, avec la complicité du bureau de la Légion Étrangère de Reims, un engagement dans la Légion et redevient le 8 février 1945 légionnaire de 1ère classe. Il termine sa carrière la même année.
« L’ennemi se déguise parfois en géranium mais on ne peut s’y tromper,
car tandis que le géranium est à nos fenêtres, l’ennemi est à nos portes. »
Pierre Desproges