Bien que dans la plupart des cas, le fascisme prospéra dans les pays qui étaient en retard dans le développement économique ou marquée par de fortes traditions politiques autoritaires, avança aussi en France, l'une des démocraties européennes les plus consolidées.
En 1934, environ 370.000 personnes appartenaient à différentes organisations fascistes français, tels que les Jeunesses Patriotes, Solidarité française, Croix de Feu, Francistes et de l'Action Française. Cela avait une aile violente appelée "Les Camelots du Roi» et se basait sur une idéologie ultranationaliste, réactionnaire, intégriste catholique et antisémite.
Toutes les relations entre la droite autoritaire française et espagnole étaient très avant de 1931, mais la chute de la monarchie et l'avènement de la Seconde République en Espagne, ont été les facteurs qui ont déterminé une véritable collaboration dans différents domaines, notamment dans les domaines politique et économique entre l'extrême droite française et espagnole.
Les "Camelots du roi"
Source image: http://mapage.noos.fr/moulinhg01/Histoi ... .1930.html
En Avril 1937, un partie de l'extrême droite française el les nationalistes espagnols sont convenus de former un bataillon français en Espagne, la “Bandera Juana de Arco” ( le Bataillon Jeanne d'Arc). L'accord prévoyait, en outre, d'informer aux nationalistes espagnols contre les convois de matériel et de volontaires pour l'Espagne républicaine, et la préparation et planifications des attentats contre eux. En 1937 ont été attribués à l'extrême droite française une vingtaine attentats, perpétrés principalement dans le sud de la France, contre les sources d'approvisionnement destinés aux Républicains espagnols.
Jeanne d'Arc était la principale référence de la droite française. Brûlée d'abord dans le bûcher pour hérésie et canonisée en 1920 par l'Eglise qui l’avait condamné, elle a été adopté comme un symbole culturel pour les cercles patriotiques françaises depuis le XIXe siècle.
Également utilisé par la gauche, comme un symbole de patriotisme républicain populaire et anticlérical mais, en fait, cela a été la droite qui, dans les années 30 du XX siècle, s'est approprié du mythe de Jeanne d'Arc, ce qui la rend comme l’image du pays, l’incarnation de la «francité», de la race supérieure et du courage militaire. Ce sont les caractéristiques d'un nationalisme dont l’ideologie xénophobe était le fanion de l’extrême droite dans un moment de crise économique aigüe. Il a fallu se battre contre l'étranger et ce fut, à cette époque, l'Internationale communiste. La France, fille de l'Église, avait le devoir d'aider une nation en danger (l’Espagne) et de défendre la civilisation occidentale.
Dans ce contexte, le général Lavigne-Delville, officier de cavalerie, héros de la Première Guerre mondiale, proposa à Franco d'organiser une unité entièrement formée par des volontaires français. Cette unité, d’environ 3000 hommes, qui sera nommé la “Bandera Juana de Arco”, et elle accuillerait des volontaires d'autres nationalités francophones, comme la Suisse et la Belgique.
Les négociations pour la composition de “la Bandera” ne se sont pas faites sans difficultés, imposées par le gouvernement français de gauche et de l'autre côté par Franco lui-même, qui a refusé pour des raisons différentes d'avoir dans ses rangs des unités étrangères autonomes.
C'était, toutefois, le faible nombre de volontaires qui se sont présentés ce qui determina à Franco à décider d'intégrer les français dans la XVII Bandera de la Legión espagnole, où ils ont formé la 67ème compagnie.
À suivre.
Source du texte : Traduction et adaptation personnelles de http://fusiladosdetorrellas.blogspot.co ... ii-la.html
Excusez moi pour mon "pénible" français et à bientôt