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Re: aviation républicaine

Nouveau messagePosté: 10 Jan 2017, 19:40
de Felipe del Rio
gernika a écrit:merci pour toutes ces infos.


Merci à toi

Bonsoir,

Les chasseurs

Boeing P-26 (281)

Le Boing P-26A dans sa version 281 est un modèle développé pour l'exportation de 12 exemplaires, onze d'entre eux ont été envoyés en Chine et une en Espagne celle-ci portait le numéro d'usine 1962 et l'inscription X 12275. Il était destiné à participer au concours convoqué par le gouvernement espagnol en 1935 pour remplacer les Hispano-Nieuport. L’appareil fut piloté par Eric Nelson et Les Towers. Il a fait plusieurs vols de démonstration et d'évaluation, mais finalement l'aviation de la République a choisi l'appareil anglais Hawker Fury Mk I.

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À l'éclatement de la guerre civile l'avion était à Madrid et il fut confisqué par le gouvernement de la République qui paya 26.000 $ à Boeing. Plus tard l'avion a été armé de deux mitrailleuses Vickers de 7,7 mm montées dans la voilure qui tiraient hors du disque de l'hélice et ainsi participa à plusieurs combats lors des premiers semaines de la guerre. Il a été abattu en Septembre 1936 sur Getafe quand il a été piloté par le pilote espagnol Ramon Puparelli qui a réussi sauter en parachute et sauver sa vie. On ne connait pas qui a été l'auteur de la victoire et dans quelles circonstances.

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Source du texte:Traduction et adaptation personnelles de « Galería de Aviones de la Guerra Civil española (1936-1939) » de Juan Abellán García-Muñoz (Ministerio de defensa. Instituto de Historia y Cultura aeronáuticas).
Source fotos: http://www.britmodeller.com/forums/inde ... g-p26-281/ et http://escuadronspa.es/edv/blog/archivos/302

À suivre. Excusez-moi pour mon pénible français.

Un saludo

Re: aviation républicaine

Nouveau messagePosté: 15 Jan 2017, 20:41
de Felipe del Rio
Bonsoir,

Les chasseurs

Letov S-231

Letov a essayé de gagner le concours pour un nouveau chasseur pour l'armée de l'air tchécoslovaque en concevant le S.231. L'avion était basé sur le S.31, mais il avait quelques différences significatives. La prototype a été construit autour du plus puissant moteur Walter VS-2 de 560 ch et la plupart des efforts ont été mis pour en améliorer son aérodynamique. En conséquence, le S.231 est devenu l'un des chasseurs les plus élégants de l'entre-deux-guerres. Les caractéristiques de vitesse et de manoeuvrabilité étaient très bonnes pour son époque et l'avion était au même niveau que les contemporains, l' I-15 soviétique et le britannique Gloster "Gauntlet".

Au début de la guerre, le Gouvernement de la République acheta ces appareils à l’Estonie. Le premier lot de huit Letov S.231 quitta le port de Gdynia à bord du navire hollandais SS Sarkani le 9 mars 1937. Ce navire atteignit le port de Santander le 28 mars, déchargeant les S.231 avec 24 canons, 15 000 armes à feu et beaucoup de munitions. Après le montage des appareils, les S.231 ont été transférés au secteur de Bilbao.

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Deux de ces avions ont été presque immédiatement endommagés lors des vols d'essai. Les avions ont été pilotés par Miguel Zambudio, Barbero et Juan Olmos, entre autres, et ont été impliqués dans certains combats, mais surtout la reconnaissance, le soutien côtier et les missions d'attaque au sol.
La seule perte enregistrée d'un S.231 dans combat aérien est arrivé le 6 avril quand le pilote Juan Olmos a essayé d'atteindre des « Chatos » pour voler en formation avec eux, il a été intercepté par surprise et abattu par Gunther Lutzow du 2.J 88., et le pilote tomba prisonnier.

Les avions ont opéré à partir des terrains de La Albericia, Pontejos et plus tard de l'aéroport El Carreño près de Gijón mais ils ont été détruits peu à peu par des raids aériens ennemis, des dommages en combat et des accidents. Le dernier fut capturé par les nationalistes sur l’aérodrome de Carreño en octobre 1937. Cet appareil a été présenté dans l'exposition de matériel de guerre capturé tenue dans le Grand Kursaal à San Sebastian.

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Le capitaine Bastida devant un Letov S-231

Au cours de l'année 1937 est venu à Carthagène un autre groupe de dix Letov, ils ont affectés à la 2ème escadrille du groupe 71 sous le commandement du capitaine José Bastida. Ces avions étaient également reçu désarmés et ont été fournis avec deux mitrailleuses. On sait peu de choses de leurs opérations militaires. L'un d'eux a été perdu sur mer près de Valence et le CL-004 s'est écrasé près de Perpignan le 10 septembre 1938 au cours d'une mission mystérieuse. Cinq ont été détruits sur le sol par la Légion Condor pendant la campagne catalane à l'aérodrome de Vilajuiga. Deux aéronefs ont survécu à la guerre civile et ont été mis en service avec l'Ejercito del Aire avec le Grupo (code de type) 3W, ainsi que le S.321 qui a été capturé à Carreño. L'un d'eux volait encore le 1er mars 1940.

Caractéristiques générales

Équipage: un
Longueur: 7,80 m
Envergure: 10,06 m
Hauteur: 3,00 m
Poids à vide: 1 280 kg
Poids chargé: 1 770 kg
Groupe motopropulseur: 1 × Walter Bristol Mercury V-S2, moteur radial à refroidissement par air, 9 cylindres, 412 kW (560 ch)
Performances
Vitesse maximale: 348 km / h à 5000 m
Portée: 450 km
Plafond de service: 7 800 m
Armement: Deux mitrailleuses fixes de 7,7 mm montées à l'avant dans le nez du fuselage, une arme similaire dans chaque aile inférieure. Six petites bombes sous les ailes inférieures.

Sources texte :
Traduction et adaptation personnelles de « Galería de Aviones de la Guerra Civil española (1936-1939) » de Juan Abellán García-Muñoz (Ministerio de defensa. Instituto de Historia y Cultura aeronáuticas).
http://www.network54.com/Forum/394728/t ... 1a+parte+2
https://en.wikipedia.org/wiki/Letov_%C5%A0-31

Source images :
http://www.deabajo.com/modelar/Letov_S-231.1.48.htm
http://aviadejavu.ru/Site/Crafts/Craft20836.htm

À suivre. Excusez-moi pour mon pénible français.

Un saludo

Re: aviation républicaine

Nouveau messagePosté: 20 Jan 2017, 14:36
de MOSCA
Felipe del Rio a écrit:
Bonsoir,

Les chasseurs

Spanish Hawker Fury

Le Gouvernement de la République espagnole a annoncé un concours international pour choisir un appareil destiné à remplacer les avions de chasse Hispano- Nieuport 52 de la aviation militaire. Le britannique Hawker Fury Mk ! et l’américaine Boeing P-26 Peashooter ont été soumis à un programme de test complet et le modèle anglais remporta le contrat.
Celui-ci prévoyait la production en Espagne de cet avion par l'Hispano Suiza dans son usine de Guadalajara avec l'ajout d'un moteur propre et l'acquisition de 3 avions originales en tant que modèles de travail. Ces trois exemplaires sont arrivés le 11 Juillet de 1936 et ils étaient codés 4-1, 4-2 et 4-3.

Image

Les avions espagnol avaient un moteur Hispano Suiza 12X BRS de 612 CV chevaux qui ont atteint une vitesse supérieure à l'avion britannique. Ils avaient, aussi, le train d'atterrissage principal de jambes indépendantes équipé de roues à suspension interne comme l’utilisé par le Gloster Gladiator.


Bonjour,

Se pose la question suivante: puisque les espagnols avaient obtenu la licence de fabrication et les 3 démonstrateurs, comment se fait-il qu'ils n'aient pas lancé la production chez eux, en lieu et place ou bien en même temps que le I-15?

Cdt

Re: aviation républicaine

Nouveau messagePosté: 24 Jan 2017, 11:48
de Felipe del Rio
MOSCA a écrit:
Felipe del Rio a écrit:
Bonsoir,

Les chasseurs

Spanish Hawker Fury

Le Gouvernement de la République espagnole a annoncé un concours international pour choisir un appareil destiné à remplacer les avions de chasse Hispano- Nieuport 52 de la aviation militaire. Le britannique Hawker Fury Mk ! et l’américaine Boeing P-26 Peashooter ont été soumis à un programme de test complet et le modèle anglais remporta le contrat.
Celui-ci prévoyait la production en Espagne de cet avion par l'Hispano Suiza dans son usine de Guadalajara avec l'ajout d'un moteur propre et l'acquisition de 3 avions originales en tant que modèles de travail. Ces trois exemplaires sont arrivés le 11 Juillet de 1936 et ils étaient codés 4-1, 4-2 et 4-3.

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Les avions espagnol avaient un moteur Hispano Suiza 12X BRS de 612 CV chevaux qui ont atteint une vitesse supérieure à l'avion britannique. Ils avaient, aussi, le train d'atterrissage principal de jambes indépendantes équipé de roues à suspension interne comme l’utilisé par le Gloster Gladiator.


Bonjour,

Se pose la question suivante: puisque les espagnols avaient obtenu la licence de fabrication et les 3 démonstrateurs, comment se fait-il qu'ils n'aient pas lancé la production chez eux, en lieu et place ou bien en même temps que le I-15?

Cdt


Bonjour,

D'abord, je dois dire que je ne suis pas un expert ou un historien, mais j'ai fait quelques enquêtes dans des Forums de la Guerre civile et j'ai trouvé des réponses qui me semblent raisonnables et je les expose ici.

Les trois appareils Spanish Fury étaient des unités de pré-production et ils ont été fabriqués en Grande-Bretagne avec les changements imposés par le contrat, le plus important le moteur Hispano Suiza. Pour le début de la guerre n'a pas commencé leur fabrication et pour l'urgence de la situation militaire ce qui a été demandé était une disponibilité immédiate de chasseurs. Et quand je dis la fabrication, je veux dire le processus complet de production, y compris la préparation avant les étapes réelles. Il faut également remarquer que, dans les premiers mois chaotiques de la guerre, sans doute les usines réstaient pratiquement inutiles pour leur but et que, compte tenu des événements ultérieurs (la participation britannique dans le « Comité de non-intervention » ), la République ne pouvait pas espérer une assistance technique de Hawker. En plus le Spanish Fury a été pensé pour être construit dans l'usine Hispano-Suiza de Guadalajara, ce qui signifiait qu'il était très proche du front de combat.

L'intention, et certainement la possibilité de fabriquer des avions est prise beaucoup plus tard et compte tenu des conditions et des possibilités de l'époque, il était logique produire le « Chato » déjà à cette époque, il était largement répandu dans les unités avec tout ce que cela entraîne (formation des pilotes et des mécanos, pièces de rechange ...) et, en général le I-15 était un avion de meilleures caractéristiques que le Fury, non seulement en termes de caractéristiques de combat eux-mêmes, mais aussi en matière de polyvalence et de capacité opérationnelle. Et pourtant, il serait plus exact de dire que ce qui est produit en Espagne ( les usines SAF dans Sabadell et Reus, sites à l’arrière du front) ) étaient les cellules, mais la République restait dépendante des importations pour des composants critiques, tels que les moteurs.

Excusez-moi pour mon pénible français.

Un saludo

Re: aviation républicaine

Nouveau messagePosté: 24 Jan 2017, 20:07
de Felipe del Rio
Bonsoir,

Les chasseurs

Le Dewoitine D-371/372

Pierre Cot, ministre de l'Armée de l'Air française, a été en contact avec la société Lioré et Olivier, qui venait d'acheter 14 Dewoitines D-372 pour la Lituanie. Le gouvernement du Front Populaire était d'accord avec ce pays pour remplacer ces avions par les plus modernes D-510 et les D-372 ont été envoyés à l'Espagne. Ils sont arrivés en Espagne peints avec des couleurs, vert foncé occupant les surfaces supérieures de l'avion vers le milieu du fuselage, à l'exception d'une zone immédiatement sous l'aile qui étaient sans couleur, comme le reste de l'appareil et sans aucune identification. Les Dewoitine sont envoyés à l'aérodrome de Villacoublay par les pilotes de la Lioré et Olivier Doumerc y Roulland. Une fois là, les chasseurs sont reçus par des pilotes envoyés par le gouvernement espagnol: Henri Rozes, Marius Poulain, Boulingre, Jean Darry, Victor Veniel et Abel Guidez, dont la plupart vont intégrer la « Escuadrilla España ». Pierre Cot, aussi, a réussi à envoyer en Espagne les dix premiers exemplaires de la série D-371.

Dès Villacoublay, les avions se dirigeaient vers Toulouse / Francazal, où ils ont a fait une escale et enfin ils ont arrivés à l'aéroport El Prat. Ils sont restés dans le Prat le temps de les mettre en vol et ils ont été envoyés à Madrid, où ils étaient armés avec mitrailleuses Vickers de 7,7 mm, qui ont été installés sur les ailes.

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Les Dewoitine ont été affectés à la « Escuadrilla España » et la « Escadrille Lafayette ». Les Dewoitine ont fait face aux chasseurs italiens Fiat CR.32. Et certains d'entre eux ont été envoyés à l'Andalousie pour renforcer les Hispano-Nieuport. Le 15 Août 1936, l'avion de Thomas a été abattu par des CR.32 Italiens. Le 27 Août, le chef d'escadron, le lieutenant Antonio Lopez de Haro, est surpris par des chasseurs ennemis et est abattu et tué à Guadix, par le pilote italien Magistrini, qui volait dans un CR.32.

Le 31 Août, deux Fiat CR.32 sont abattus par des D-371 de l'Escadrille Lafayette. Ce jour-là, un Nieuport nationaliste piloté par le capitaine Miguel Garcia Pardo a renversé un D-372 qui protégeait un Potez 540. le 2 Septembre, une patrouille escortant un Potez 540 est interceptée par le Heinkel He 51 de Garcia Morato sans qu'il y ait aucune perte. Ce Septembre est le plus actives pour les Dewoitine, qui ont effectué des missions de harcèlement des colonnes nationalistes se déplaçant vers Madrid.

Octobre passe sans incident et à la mi-mois plus aucune Dewoitine est en ligne, remplacés par des I-15 qui vient d'arriver. Les Dewoitine ont été regroupées et envoyées avec les Nieuport à la Méditerranée pour la défense côtière. À la mi-1937, le Groupe 71 est créé, et les Dewoitine font partie de sa première escadrille, commandée par le capitaine pilote italien d’origine slovène Giuseppe Krisai , qui a été abattu avec son D-371 sur San Martin de Valdeiglesias par CR.32 Italiens. Il a été fait prisonnier et plus tard échangé avec les pilotes Juan Olmos Genovés et José Bastida Porres par les pilots italiens Cenni, Bandini et Pesce. Lorsque Krisai a quitté l'Espagne pour revenir à la Yougoslavie, il a été remplacé par José Corral Fernández, qui restera à la tête de l'escadrille jusqu'à la fin de la guerre.

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Au sein du Groupe 71 de Défense Cotière, sa mission était d'effectuer des vols de patrouille dès les aérodromes de Le Carmoli, La Aparecida, La Rabasa, Castellón, Reus et Bañolas. Les pannes et les accidents sont fréquents, mais seulement une fois on registre la perte d'un appareil le 31 Décembre 1938, un Dewoitine piloté par le sergent Antonio Morata Bocquer s’écrase, tuant le pilote dans l'accident.

La dernière base de ces aéronefs était l’aérodrome de Bañolas, où ils ont été surpris le 5 Février 1939 par une attaque de bombardiers Savoia SM-79 de la « Aviazione Legionaria » avec une escorte de Fiat CR.32 du Gruppo "Gamba di Ferro". Tous les avions ont été détruits.

Caracteristiques: https://fr.wikipedia.org/wiki/Dewoitine_D.37

Source texte : http://www.oocities.org/red_spain/dewoitine.htm
Source images :
http://www.aviastar.org/air/france/dewoitine_d-370.php
http://wp.scn.ru/en/ww15/f/863/75/0

À suivre. Excusez-moi pour mon pénible français.

Un saludo

Re: aviation républicaine

Nouveau messagePosté: 24 Jan 2017, 20:21
de Prosper Vandenbroucke
Bonjour Santiago. Tes contributions sont excellentes!!!!!
Amicalement
Prosper :cheers: :cheers:

Re: aviation républicaine

Nouveau messagePosté: 24 Jan 2017, 20:56
de Felipe del Rio
Prosper Vandenbroucke a écrit:Bonjour Santiago. Tes contributions sont excellentes!!!!!
Amicalement
Prosper :cheers: :cheers:


Merci :oops:

Un saludo

Re: aviation républicaine

Nouveau messagePosté: 31 Jan 2017, 21:24
de Felipe del Rio
Bonsoir,

Les chasseurs.

Le Loire 46 C-1

Les six premières Loire 46 construits portaient les marques d'immatriculation militaires de N-088 à N-093 furent envoyés à Villacoublay. Une fois là, ont été démontées les quatre mitrailleuses MAC de 7,5 mm et envoyés à Toulouse / Francazal et de là à El Prat de Llobregat (Barcelone) entre le 5 et 7 Septembre 1936. Initialement seulement cinq appareils sont arrivés à El Prat, parce que l'un d’eux est tombé en panne à l’atterrir à Francazal et il devait y rester quelques jours pour être réparé, après ça il a été envoyé à l’Espagne.

Les cinq Loire, qui venaient d'arriver, sont envoyés rapidement à Madrid, où se développaient les combats les plus violents. A Madrid les appareils sont affectés à la « Escuadra España » et au Groupe 11 espagnol, mais avant les chasseurs sont armés avec mitrailleuses Vickers 7,7 mm, les seuls qui étaient disponibles par l'aviation de la République .

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Le capitaine Victor Veniel devant le Loire 46 nº6 Loire. L'avion vient d'arriver, car il n'a aucun marque républicain encore, mais les cocardes et le gouvernail ont été couverts en rouge, comme les appareils japonais.

Les premiers combats ont eu lieu à la mi-Septembre, mais le premier combat sérieux n'a pas eu lieu avant le 21 Septembre sur Toledo, mais il est fini sans aucune perte. Le Loire 46 n ° 6 avec des plaques d'immatriculation françaises portant le N-093 fut destiné a la « Escuadra España » où il est devenu l'avion personnel de Victor Veniel et Abel Guidez . Le nº 6 a été détruit, ainsi que d'autres avions, lors d'un bombardement qui eut lieu à la fin Octobre par des Junkers Ju.52 nationalistes.

Le 26 Septembre à Getafe, le pilote Andres Garcia Lacalle a été victime d'un accident au décollage, le moteur de la Loire est en panne et se bloque. L'avion a finalement été détruit, mais le pilote est sorti avec seulement quelques égratignures. Plus tard, tout en volant à basse altitude pour échapper aux combattants nationalistes, il est touché par des tirs de soldats et doit atterrir, ce que Lacalle parvient à faire dans leurs propres lignes, mais l'avion est détruit par l'artillerie nationaliste.

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Le 16 Octobre les chasseurs républicains combattants attaquent les forces terrestres rebelles qui sont sur le point de prendre Mocejón, près de Madrid. Des Fiat CR.32 apparaissent et il y a des combats acharnés dans lesquels est abattu un Loire 46 par Garcia Morato. Il est la dernière bataille ou les Loire ont participé aux fronts de Madrid et de Tolède. Les deux appareils survivants sont envoyés au sud de l’Espagne pour renforcer les Nieuport 52 et les Dewoitine D-371 / D-372. Ces deux appareils n'ont pas duré longtemps, l'un a été abattu dans son premier combat et le second quelques jours plus tard a été gravement endommagé lors d'un atterrissage Donc, l'histoire brève et tragique des Loire 46 en Espagne se termine.

Les Loire 46 ont arrivé en Espagne avec toutes les marques et les codes français. Une fois à El Prat ils ont reçu une bande rouge sur le fuselage, mais pas sur les ailes, étaient limitées pour couvrir les cocardes françaises. Les codes d'immatriculation françaises sont restées en origine et la partie mobile de la dérive a été couvert entièrement rouge. Par des témoins oculaires, les deux avions qui ont été envoyés à l'Andalousie ont reçu les rayures rouges sur les ailes et les couleurs de la république sur le gouvernail de direction.

Source texte : Traduction et adaptation personnelles de http://www.oocities.org/red_spain/loire.htm

Plus info: https://fr.wikipedia.org/wiki/Loire_46
Source images :
http://wp.scn.ru/en/ww15/f/1339/75/0
À suivre. Excusez-moi mon pénible français.

Un saludo

Re: aviation républicaine

Nouveau messagePosté: 31 Jan 2017, 22:27
de Prosper Vandenbroucke
Bonsoir et merci Santiago!!
Amicalement
Prosper ;) ;)

Re: aviation républicaine

Nouveau messagePosté: 01 Fév 2017, 22:31
de MOSCA
Merci pour ce paragraphe mais le contenu date de
Image.

Or, il y a mieux à l'heure actuelle
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De fait, page 18 on voit bien que le Loire n° 3 ou bien N-90 n'a certainement jamais rejoint l'Espagne vu son état, après l'accident.
Deux sont perdus par Garcia Lacalle.
Le 25 septembre l'un d'entre eux abat le premier Ju-52 perdu par les nationalistes, tandis qu'un autre piloté par Collins est endommagé le jour même au combat. Cet avion a été définitivement perdu le 21 octobre au dessus de Getafe.
Le 16 octobre Garcia Morato abat Guiseppe Krizaï, qui sera fait prisonnier puis ultérieurement échangé contre des aviateurs nationalistes capturés.
Fin otobre, le N° 6 utilisé par Victor Véniel, Abel Guidez et les autres membres de l'escadrille ESPANA sera détruit au sol lors d'un bombardement fin octobre.
On parle d'un exemplaire reconstruit à partir des épaves puis envoyé au front sud, sans plus de détails...

Sinon l'as des as des républicains sur Loire 46, sera Anton Kovalevski titulaire de 3 victoires avec cet avion (individuelles ou partagées) sur les 5 obtenues en Espagne au moment de sa mort au 1er février 1937.

Cdt