MDL/CHEF HARMAND a écrit:enfin je pense que le problème industriel de la France de cette époque est bien plus vaste
dynamo a écrit:Tout comme pour l'absence de DCA, j'en reviens aux évènements tragiques de Sedan et quand on réalise qu'aucun champ de mines n'existe dans ce secteur, on se demande ce qu'ont fait les généraux de septembre 39 à mai 40.
Ils ont vu les effets de la blitzkrieg sur la Pologne en septembre 39 et l'armée française s'est retrouvé confrontée aux champs de mines allemands lors de l'offensive en Sarre.
Ils ne peuvent dons ignorer le rôle des mines.
Les panzers qui avaient accédé à la rive droite de la Meuse se sont mis à tirer directement dans les embrasures des casemates, les réduisant une par une.
Et aucune mine devant les casemates...
Eric Denis a écrit:Bonjour,
Je propose un point sur la question :
Différents modèles de mines ont été développés et, si elles n'ont rien à envier aux modèles allemands, elle souffrent d'une production que l'on peut juger comme anecdotique jusqu'au début de 1939. Voici ce qu'il en est pour différents modèles (a : prévisions) :
L'expérience de la campagne de la Sarre démontre (si c'était nécessaire) l'efficacité des mines et met en valeur les faiblesses des productions françaises. Aussi, des mesures sont prises pour accélérer la production tandis que des études sont entreprises pour renforcer les planchers des chars français.
Au 4 novembre 1939, les prévisions de production de mines antichars sont de 75.000 en novembre, 90.000 en décembre et 200.000 en janvier, tandis qu'une étude à pour but de porter les fabrications à 400.000 par mois à partir de janvier.
Mais la production de mines antichars est loin d'atteindre ces prévisions et 69.000 exemplaires sont par exemple fabriqués en décembre, la quantité devant théoriquement être doublée en janvier. D'autre part, il est prévu qu'un premier lot de mines bondissantes, particulièrement efficaces contre l'infanterie, soit livré aux armées en février 1940. Mais un rapport daté du 10 avril 1940 met par exemple en valeur une production de mines antichars légères inférieure aux prévisions.
Il est donc relativement facile de se faire une idée des lacunes en mines au sein de l'armée, car de toute évidence, la production reste très insuffisante, et les tentatives d'augmentation de production arrivent trop tard pour que leurs effets se fassent réellement sentir avant le 10 mai. Bref, trop peu, trop tard...
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