chip-douglas a écrit:Bonjour.
Comme ça a déjà été dit plus haut de nombreuses unités Françaises se sont battus avec acharnement et c'est justice que les historiens les mentionnent enfin mais ça n'efface en rien la débâcle Française,
1/ l'armée considérée à l'epoque comme la plus puissante du monde a été vaincue en 5 semaines
quelque soit la combativité dont a fait preuve la troupe une défaite aussi rapide et aussi totale est une débâcle surtout pour une armée aussi prestigieuse que l'armée Française
2/ Le nombre de prisonniers est toujours un indicateur sur l'importance d'une défaite.
En 1940 l'armée Française a eu 1 800 000 prisonniers, un tel chiffre prouve que cette défaite fut ecrasante, terrible.
Au final nous avons perdu environ 2 millions d'hommes contre 150 000 pour les Allemands c'est un rapport de 1 à 13,
une telle disproportion dans un conflit conventionnel entre deux puissantes comparables est rare.
Donc ma conclusion : Oui la défaite de 1940 est une débâcle complète sans aucun doute la pire de notre histoire et peut être même de l'histoire du monde.
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La plus puissante armée du monde en 1939, par rapport à quoi, par rapport à quels éléments ?
Si c'est en effectif, l'armée française est loin d'être la plus puissante du monde et elle est loin de disposer du potentiel de renforts de l'Allemagne, de la Russie ou des Etats Unis
Si c'est sur l'équipement, il me semble que là aussi elle n'est pas aussi puissante que l'on veut bien l'entendre et le dire.
Bref, avant de dire que l'armée considérée la plus puissante du monde s'est fait battre en 1940, encore faudrait il voir si elle était réellement la plus puissante du monde. Il ne faut pas oublier que sur la ligne Weygand, par exemple, les français disposaient de 60 divisions contre 140 allemandes.
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Concernant les prisonniers, je ne dis pas que le nombre de prisonniers n'est pas important mais il faut considérer que la plus grande partie de ces prisonniers lorsque le gouvernement français considére que le combat est devenu inutile. Peut on, par exemple, parler réellement de prisonnier dans le cas des troupes qui se sont rendus sur la ligne Maginot sans être vaincu par les allemands.