Connexion  •  M’enregistrer

De neuchèze, fontaine la mere

Tout ce qui concerne la période entre le 3 septembre 1939 et le 25 juin 1940 environ, comme par exemple:
L'offensive de la Sarre, la mobilisation, le Pied de Paix Renforcé, la B.E.F., la campagne de France, l'effondrement de la République et de l'Armée Française, l'exode ...
MODÉRATEUR: Equipe Admins/Modos

De neuchèze, fontaine la mere

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de gadzartZembz  Nouveau message 04 Jan 2014, 14:41

je voudrais partager un document trouvé par mon petit cousin, concernant les mémoires de mon grand père. Je pense que c'est un bel hommage que de le poster ici. Du moins ,cela me donne l'impression de faire quelque chose pour lui. il est décédé à ce jour, a bien vécu, dignement et en nous inculquant des valeurs honorables. Peut être, que ce texte passera invisible .. ou pas



"Au printemps 1991, j'ai eu l'occasion de faire visiter le Musée de l'armée, à l'un de mes petits fils..En parcourant la salle des drapeaux, ce n'est pas sans émotion et sans fierté que je lui ai montré le drapeaux du 9 ème Cuirassier, que mon grand père, avec quelques camarades ont ramassé à terre, le porte drapeaux ayant été tué pendant la charge de Reichshoffen. En poursuivant notre visite, j'ai été attiré par le fanion du 2 ème Dragon, sauvé par le capitaine de Neuchèze, et ramené en Algérie à bord d'un sous marin. Me sentant un peu impliqué dans cette affaire, je me suis résolu a conter la partie que je connais de cette affaire.
En juillet 1939, j'ai été admis à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers de Chàlons sur Marne, pour y poursuivre mes études d'ingénieur. Pendant mes études, et pour cause de guerre, j'ai suivit les cours de Préparation Militaire Supérieure ( PMS) dont les deux cycles devaient exceptionnellement se faire en une année scolaire. Voulant entrer dans l'aviation, j'ai choisi la section infanterie, et après le premier cycle j'ai opté pour la spé-cialisation Chars de combat ,mise au point très récemment. Début juin j'ai passé mes examens et j'ai obtenu à Mourmelon mon brevet de chef de char, puis à Chàlons sur Marne ma PMS avec une moyenne supérieure à 19, ce qui me permettait d'avoir le grade d'Aspirant dès mon incorporation dans l'armée .Hélas, aucun papier n'a confirmé ma réussite, et après la guerre, lorsque j'ai effectué des recherches, on m'a simplement répondu que les papiers avaient disparus dans l'incendie de la caserne.
Lorsque la débâcle arriva, j'ai pu rejoindre Troyes, où je pensait trouver un train pour Paris et y rejoindre ma famille qui y habitait à ce moment. Hélas aucun train ne se dirigeait sur Paris..Le seul en partance allait sur Dijon. Embarqué dans celui ci je pensait rejoindre Lectoure, où trois de mes tantes étaient réfugiées, et où je pouvait être hébergé.
En changeant de multiples fois de train j'arrive à Monluçon, mais à partir de ce moment aucun train ne circulait. J'ai décidé de prendre la route à pied, et je rencontre le père d'un de mes camarade de promotion qui me demande des nouvelles de son fils. Ce Monsieur était commandant d'un bataillon du génie, et j'ai profité de cette occasion pour lui demander une petite place dans son convoi; J'ai pu monter sur un véhicule qui comportait un canon quadruple de 20 mm, avec un chauffeur et son adjoint et sur la plate forme deux servants pour la pièce .de lutte contre avion En bavardant avec les deux hommes je me suis vite rendu compte, qu'ils ignoraient complètement le fonctionnement de la pièce mise à leur disposition. J'ai donc examiné l'engin, j’ai fait quelques manoeuvres et j'ai très rapidement compris son fonctionnement.
Au bout d'une bonne heure d'attente, le convoi s'est mis en route vers Limoges. Quelques kilomètres après la sortie de Montluçon, nous sommes attaqué par une escadrille d'avion Italiens. Comme pendant mon examen du canon j'avais placé quatre chargeurs, je me suis installé sur le siège de l'engin, et au deuxième passage de l'escadrille, j'ai ouvert le feu, et je pense avoir touché l'un des avions, car j'ai vu un épais panache de fumée noire sortir de la carlingue.
J'ai poursuivi mon chemin avec ce bataillon et lors d'un arrêt dans un hôtel restaurant à FIGEAC pour le repas du soir et pour passer la nuit, j'ai écouté la radio avec le propriétaire des lieux, et le hasard a voulu que nous tombions sur l'appel du Général de Gaulle. Personne ne peut imaginer aujourd'hui,le désarroi et la tristesse qui me tenaillaient ,et le bien être que j'ai ressenti à l'écoute de ce message.

Le lendemain, le bataillon s'est remis en route, toujours vers le sud, et s'est arrêté dans une forêt près de CARJARC. La les militaires ont pratiquement vidé les véhicules de tous ce qui les encombraient., j'ai quitté le convoi à cet endroit, et imprégné par le message du Général de Gaulle, j'ai récupéré une mitrailleuse Hotchkiss, son trépied et cinq boites de cartouches.
Muni de cet encombrant bagage,j'ai fait du stop, et j'ai malgré tout trouvé une voiture qui m'a débarqué à Aiguillon puis une autre à Agen, une troisième m'a menée à Lectoure..Mes trois tantes heureuses de me revoir en bonne santé ont rechigné de de m ’ héberger avec le matériel que je transportais. Je les ai rassurées en leur disant que tout sera à l'abri dès le lendemain.
Je suis allé rendre visite à Monsieur Adolphe Sengler, ancien voisin de Saint-Louis, ,ami de ma famille, réfugié à Lectoure,et que je nommais Oncle Dolph, nom qui lui est resté par la suite pour tous ses amis. Parlant le français avec difficulté, il avait un coeur français, à toute épreuve, ayant fait de la prison en Alsace pendant la guerre de 1914- 1918.Je lui ai expliqué que le matériel que je portait pourra un jour servir à nous libérer des Allemands .lorsque le moment sera venu. De suite il fut d'accord pour cacher ces armes, et je croix que l’embryon de la résistance du Gers était né ,avec la première arme automatique de notre petit groupe.
En janvier 1941,avec huit camarades de promotion de Chàlons sur Marne, nous avons fait une tentative pour rejoindre le Général de Gaulle à Londres. .Hélas nous avons subit un échec, et pour arriver à survivre, j'ai trouvé un emploi comme responsable technique d'une Compaguie de Compagnons de France à Fleurance. .Placé directement sous les ordres du Chef de Compagnie, Monsieur Melon, un ancien maréchal des logis du 2 ème Dragon,je m'occupais des garçons du levé au couché, mais aussi de la discussion des travaux à réaliser, avec la Mairie et les Ponts et Chaussées. J'organisait les chantiers ,et m'appliquait à faire exécuter les travaux dans les meilleures conditions de rentabilité pour notre communauté .Mon collègue, Monsieur Lézian avait en charge les comptes de la compagnie et l'économat. .
Nos travaux consistaient principalement en l’élagage des arbres, puis le curage des fossés .Notre cantonnement, situé au Moulin du Roi ,se trouvait de jour en jour plus éloigné de nos chantiers, et le repas de midi commençait à devenir un problème assez sérieux.
Notre Chef de compagnie, savait que le 2 ème Dragon était obligé de liquider un certain nombre de chevaux, pensait qu'avec une charrette, le cuisinier et son aide pourraient porter sur nos chantiers des repas chauds pour ravitailler les compagnons vers midi .Nous avons décidé de prendre contact avec le régiment d'Auch .Voyage en chemin de fer, nous avons été reçu par le lieutenant ( je croix qu'il avait encore ce grade ) De Neucheze. Après une courte conversation, il nous a reproché d'être dans un mouvement pour le Maréchal Pétain. Je lui ai répliqué que, certainement, dans des cérémonies officielles, nous étions obligé de chanter << Maréchal nous voila >> mais que le coeur n'y était pas, et que notre chanson de marche préférée était <<Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine,
>> et je lui ai assurré que les hommes seront, ce que les chef en feront. Un peu rassuré, il nous a attribué le cheval Sultan que mon chef a pris en main pour regagner Fleurance. Pour ma par, j'ai rassemblé licols ,et autres harnachements que j'ai acheminé au Moulin du Roi par chemin de fer.

Je n'ai pas eu l'occasion de dire au Commandant De Neucheze, lors de ma dernière entrevue, que j'ai rencontré de nombreux compagnons dans les rangs du CFP en 1944.
En 1942, Oncle Dolph avait constitué un petit groupe de résistance, auquel j'appartenais, malgré que je poursuivait mes études d'ingénieur à Aix en Provence, et qui s'est rallié au CFP, dès sa création.
.Après le 11 novembre 1942, lorsque les allemands occupaient la France dans sa totalité et les Italiens la Provence pendant un certain temps ,.le père d'un de mes camarades de promotion, étant armurier disposait d'un important stock de munitions ..Je lui ai rendu visite pour examiner son stock. Il avait environ 40 Kg de cartouches de 9 mm ,pouvant servir dans les quelques parabelums que nous avions récupérés et le même poids de cartouches de chasse calibre 12 en balles chevrotines et plombs qu'au numéro trois. Le propriétaire de ce trésor, qui allait lui être confisqué dans quelques jours m'a fait un prix dont je ne me souvient plus du montant.
Par téléphone j'ai pris contact avec oncle Dolph qui m'a donné son accord pour l'achat du lot que j'avait choisis et m'assurait de l'envoi d'un mandat. pour effectuer le règlement. La transaction s'est faite presque fin novembre. J'ai rentré mes deux valises bourrées de munitions, à l'Ecole des Arts et Métiers d' Aix en Provence, malgré que celle ci soit à moitié occupée par les boches, mais j'y connaissais des cachettes absolument sûres.
Quelques jours avant les vacances de Noël, une de mes tantes décéda, et la direction de l'école autorisât mon départ anticipé pour assister aux obsèques de ma tante .Par téléphone j'ai prévenu oncle Dolph de mon arrivée, pour qu'il vienne me prendre devant la gare Matabiau à Toulouse.
Muni de mes deux valises, environ 80 kg, plus d'un sac contenant quelques vêtements, je m'embarque dans le tramway d'Aix à Marseille,où aucun contrôle n'était prévu. Je rejoint sans encombre la gare Saint- Charles à Marseille ,sans aucun billet de la SNCF, et je trouve une place de deuxième classe dans un wagon réservé à l'armée d'occupation. Pour la circonstance j'avais mis mon uniforme de l'école ,chemise blanche, cravate noire ,pantalon bleu marine, veste de même couleur avec deux rangées de boutons dorés, épaulettes dorées et un galon à chaque manche.. Pour complèter l'ensemble, une casquette de la marine avec un galon. En plus je me suis procuré la revue allemande SIGNAL. Je me trouvait seul dans le compartiment, mais peu de temps avant le départ du train deux soldats allemands sont arrivé, ils m'ont fait le salut militaire,j'ai répondu par quelques paroles en allemand, ne portant plus ma coiffure. .Voyant que j'avait de la peine à monter mes valises dans les filets, aimablement ils m'ont proposé de le faire à ma place, proposition que j'ai acceptée. Les trouvant lourdes ,ils m'ont fait un petit signe pour me faire comprendre qu'elles devaient être chargées de ravitaillement.
La conversation s'est engagée, et j'ai appris qu'ils revenaient de la région de Stalingrad et qu'ils étaient affecté à Toulouse. .Je leur ai indiqué que c'était également ma destination et ils m'ont proposé de prendre mes valises en charge jusque devant la gare, car ils ne subissaient aucun contrôle. Je leur ai signalé que je devait faire viser mes papier, et que je les trouverai devant la gare.

Pour moi , voyageur sans billet il fallait que je sorte par une porte spéciale du buffet de la gare.
Vous ne pouvez pas vous imaginer la tête d'oncle Dolph, lorsqu'il me vit se diriger vers sa 402, flanqué de mes deux allemands. Les deux valises mises en place dans le coffre de la voiture, nous sommes allé boire un café copieusement arrosé de schnaps.
Arrivés à Lectoure oncle Dolph a caché toutes ces munitions à l'endroit habituel.
Fin juin ou début juillet 1943, oncle Dolph m'invite un soir pour dîner, car il recevait une personnalité importante du CFP, et n'étant pas sûr de son français, il préférait m'avoir à ses côtés. Je me rendis à son invitation, et mon étonnement fut grand de me trouver en face du capitaine De Neuchèze, avec lequel, deux ans plutôt j'avais put obtenir le cheval Sultan. Mais ce soir il s'agissait de son départ pour l'Algérie, par un avion qui devait le prendre à notre terrain de Lamothe. Le capitaine De Neucheze était à ce moment traqué par tous les services de la Gestapo ainsi que par la milice,
Lors de notre conversation, je lui ai indiqué que les départs en avion étaient assez aléatoires dépendant des conditions atmosphériques, d'une signalisation correcte du terrain, de la surveillance aérienne exercée par les allemands, et quelquefois de conditions imprévisibles. Je lui ai fait part d'une filière pour se rendre en Algérie, celle utilisée par le Général Giraud, à laquelle j'ai participé, étant un des rares possesseurs du permis de conduire.
J'ai fait apprendre par coeur au capitaine De Neuchèze mon nom mon prénom, mon surnom Gadzard ZEMBZ.,( diminutif de zambois dans notre argot de l'école et signifiant pipe en bois) Puis je lui ai dit de se rendre à l' Archevêché d'Aix en Provence et de demander de ma part le révérend Père De Bricourd, qu'il lui explique sa situation et ses relations avec moi. Je lui ai assuré que cette personne fera tout son possible pour l'acheminer ver Alger. ou un autre port d'Algérie.
Après notre repas, le commando chargé du départ est venu prendre en charge le capitaine. J'ai entendu 2 ou 3 passages d'avion, et je suis resté sur l'idée que le départ était réussi ,jusqu'à ma visite du Musée des Armées.
Marié le 19 juillet 1943, j'ai quitté Lectoure pour Lyon et quelques jours plustard pour Paris.Je suis revenu à Lectoure fin avril 1944,étant recherché par la Gestapo comme réfractaire au STO.
Sous les ordres du capitaine Magne,j'étais chargé de missions diverses surtout de renseignement. Après son décès, c'est oncle Dolph qui me donnait ses instructions, et j'étais surtout à la recherche d'hommes pouvant devenir des cadres ,le CFP souffrant surtout du manque de chefs, alors que nous avions été obligé de mettre beaucoup de volontaires en réserve à cause du manque d'armes et de cadres, pendant la période du 6 juin au 15 août
Le 21 août naissance de ma première fille à 10 heures. A 11 heures je fait ma déclaration à la mairie et à 14 heures je rejoint la caserne Lannes à Auch. Je passe une visite médicale d'incorporation ,mais le médecin militaire chargé de ce travail, se rend compte que je comprenais et parlais l'allemand; me classe dans les services auxiliaires ,probablement pour la surveillance des prisonniers allemands arrivés de la région de Mauvezin.
Le lendemain, dans la cour de la caserne, le trouve un camion chargé de monde, je leur demande leur provenance. Nous sommes du CFP et partons vers les Pyrénées.

On me fait une place et je déserte mes fonctions de gardien de prisonnier. .Le lendemain nous sommes arrivé en pleine bataille du Portalet,et j'ai été affecté à la compagnie SEHET comme adjoint au lieutenant Moudenc qui commandait la troisième section.
Notre mission consistait à surveiller la frontière, et d 'empêcher les allemand à rejoindre l'Espagne
Vers le 2 septembre ,nous partons pour Toulouse, ou un grand défilé de la victoire devait avoir lieu le lendemain. .Pour ce défilé nous avions touché une paire de brodequin, dont le cuir n'avait aucune souplesse alors que nos pieds étaient habitués aux espadrilles ..Après des heures d'attente, le défilé a eut lieu sous les applaudissements et les ovations du public.Dès la fin de cette cérémonie, mous nous sommes trouvé quelques Lectourois, pour rencontrer le commandant Miller chef de notre demi brigade ..Homme sévère pour le service, mais d'une grande gentillesse, il nous a accordé une permission de 26 heures, et a mis à notre disposition une camionnette en état de marche. .Nous étions une quinzaine a profiter de cette aubaine ,le départ de Lectoure étant fixé à 14 heures le lundi 4 septembre.
J'ai été très heureux de retrouver mon épouse et notre fille Claude agée de 15 jours. .Me réjouissant de passer une bonne nuit de repos, j 'ai eu la désagréable surprise d'entendre ma fille pleurer toute la nuit.
Retour le lendemain à 16 heures à Toulouse, nous avons préparé notre embarquement sur des wagons plate forme de la SNCF en gare de marchandise, car nous devions rejoindre le centre de la France, où refluaient les armées allemandes chassées par les américains depuis la Normandie, celles bousculées par la 2ème armée du Général De Lattre De Tassigny, plus les divers groupements expulsés par des groupes FFI de diverses obédiences, dont évidemment le CFP. Je me souvient avoir quitté Toulouse le 7 septembre dans la soirée. .Je m'étais installé sur une civière assez confortable, avec une bonne couverture et une toile de tente pour m'abriter de la pluie. A un moment j'ai été réveillé par de nombreuses voix féminines qui exprimaient leur joie de nous voir, et qui en outre nous ont servi des casses-croutes copieusement arrosés d'un bon petit vin et finir notre repas sur un infect café, mais servi avec tant d' amabilité qu'il n'a laissé aucune trace d'amertume.Si mes souvenirs sont fidèle il s'agissait de la gare de Bort les Orgues.
Le matin du 8 septembre nous arrivons à Paray le Monial. Arrêt définitif et débarquement du matériel. Le camion de ma section était en panne, et il n'était pas question de suivre le convoi qui allait vers le nord. Rothier mon chauffeur mécanicien, ayant fait un diagnostic, me disait qu'il fallait démonter le moteur pour changer les chemises, les pistons les soupapes et les bielles. .Mon chef Moudenc, était parti avec le gros de la compagnie, et je me trouvait seul en face de ce problème.
Disposant encore d'une voiture de tourisme, j'ai demandé a Rothier d'aller àLyon chercher les pièces, que je me débrouillerai avec deux chasseurs vaguement mécanicien pour démonter le moteur. J'ai donc rédigé un bon de réquisition pour la fourniture des pièces détachées, que j'ai donné a Rothier,pour mener à bien sa mission.
J'ai appris il y a peu de temps, que le commandant Miller, au courant de nos ennuis mécaniques, a chargé le Lieutenant Gleize en lui remettant une somme en numéraire, d'accompagner Rothier, pour l’exécution de sa mission.

Pour ma part, j'ai chargé un de mes chef de groupe, avec son équipe de rassembler le maximum de sac de bois pour gazogène pour être paré sur ce point.
Avec mes deux aides mécaniciens, nous avons recherché un garagiste, pouvant nous prêter une boite avec tous les outils nécessaires, ainsi qu'un portique mobile muni d'un palan pouvant soulever le moteur. Un propriétaire de garage a pu mettre à notre disposition ce matériel, nous l'a conduit sur place, et appris la direction des opérations de démontage. Avec du pétrole, un sceau, un pinceau et des chiffons nous avons nettoyé les pièces au fur et à mesure de leur démontage.
En début d'après midi Rothier est de retour et le remontage du moteur commence, et vers les six heures il se met à tourner.
.Quelques essais son effectués et tout donne satisfaction .Je propose un dédommagement au garagiste, mais il était trop content d'avoir pu rendre un service à une armée qui venait de les libérer.
Notre estafette motocycliste, m'avait porté un message pour me rendre dès que possible à Etang sur Arroux, où la compagnie était stationné. .Nous avons pris la route et vers Toulon sur Arroux, nous avons croisé un convoi de prisonniers allemands qui marchaient avec les mains derrière la nuque. .Quelques uns de mes hommes ont donné des coups de crosse sur ces misérables .J'ai poussé un coup de gueule et menacé le premier qui se livrerait à un tel acte de lui envoyer une rafale de mitraillette dans la tête. .Je leur ai expliqué qu' eux n'auraient pas eu les mêmes égards vis à vis de nous, mais q' eux étaient des sauvages, alors que nous étions des combattants civilisés, respectueux de nos ennemis terrassés.
A la tombée de la nuit, nous rejoignons notre compagnie, je me présente au capitaine Sehet qui me reproche le retard que nous avons pris. Je me suis justifié, par la longue réparation exigée par le moteur de notre camion. Enfin on nous sert un copieux repas avec un quart de vin, puis un quart de rhum à toute la section. J'ai réussi en cachette à vider mon rhum, dans le pot d'une plante qui se trouvait près de moi voulant conserver toute ma lucidité.
Le capitaine Sehet me donne l'ordre de faire une reconnaissance vers la route nationale de Moulin à Autun, avec ma section. J'ai discuté avec lui, et je l'ai convaincu, qu'en engageant qu'un seul groupe les risques étaient moindre pour un résultat identique, ce qui fut accepté. Je désigne le groupe des durs et nous longeons la voie ferrée qui coupait la nationale ( je connaissait un peu cette région ) Notre armement consistait en une mitrailleuse Browning, trois fusils Remington , quatre mitraillette Sten et une vingtaine de grenades. En approchant de la route nationale, nous avons constaté que celle ci était encombrée de toute sorte de véhicules, automobiles, camions, chariots hippomobiles quelques motocyclettes et de très nombreux vélos. .Nous avons pris un peu de recul, mis notre mitrailleuse en batterie et tiré deux bandes de cartouches. La riposte a été immédiate, mais comme j'avais ordonné le replis après le tir, nous n'avons subit aucune perte.
De retour à la compagnie, je m'empresse de faire mon rapport au capitaine Sehet, qui m'assigne une autre mission, la surveillance d'un carrefour à l' entré d'Etang sur Arroux avec ma section au complet. .Près de cet endroit il y avait une ferme, dont le propriétaire, a bien voulu nous héberger dans sa grange. J'ai pris mes dispositions, deux mitrailleuses prenant en enfilade chacune des deux routes aboutissant au carrefour, le minimum de servants, les autres au repos. .J'ai donné des instructions pour me réveiller avant d'ouvrir le feu, sauf en cas de danger imminant.

Je me suis couché tout habillé sur un chariot se trouvant dans le hangard. A peine endormi , un de mes chef de groupe vient me réveiller, Il entendait avec ses camarades un bruit inhabituel, et voulait mon avis. Je le raccompagne à son poste de guet, et je lui dit qu'il s'agit de bruit de chars qui opèrent encore à une certaine distance. Nous ne pourrons rien faire contre des chars, ne disposant d'aucun matériel pour un tel combat. La seule solution est de laisser passer en se camouflant de tirer par la suite pour alerter la compagnie qui se trouvait au village. Peu de temps après un premier char passe lentement, la coupole ouverte, le buste du servant bien apparent, et je reconnaît un casque américain. Le deuxième chars arrivant je me précipite sans arme sur la route, deux bras en croix pour le faire stoper. Le servant descend de son engin et me braque le faisceaux d'une lampes électrique sur le visage. .Il me dit tu es français ,mais il me semble te connaître Je lui ai rappelé le départ pour Alger depuis Lectoure, car je venais de rencontrer le Commandant De Neuchèze. Je lui ai dit que nous étions de nombreux gersois, que notre capitaine était Sehet et notre commandant Miller, et qu'il les trouverait au village à 2 ou 3 km
La nuit se passe sans incident, et je fait sonner le réveil vers 7 heures. Un très léger brin de toilette, puis un copieux petit déjeuner pour nous revigorer.
Le 9 septembre vers les huit heures, les deux chars arrivent à notre cantonnement. .Le commandant De Neucheze, me dit qu'il à discuté avec le capitaine Sehet et qu'il voulait que ma section accompagne les deux chars pour capturer quelques prisonniers, pensant obtenir quelques renseignements sur leurs intentions J'ai fait remarquer que mon chef de section était le lieutenant Moudenc que je n'avait pas revu depuis 24 heures et que j'aurais aimé un ordre écrit par mon capitaine, mais .comme je connaissait le commandant De Neuchèze, je me mettais à ses ordres.
J'ai immédiatement demandé le rassemblement de mes vingt et un chasseurs sous les armes et une importante provision de munitions. .Nous disposions pour notre transport, d'un viel autobus Citroen, dont la malle arrière avait été démontée, ce qui facilitait grandement l'évacuation du véhicule par les hommes. Nous formions un petit convoi, un char Shermann en tête, suivi à 20 mètre par celui du commandant De Neucheze, le torse en dehors de la tourelle, puis à une cinquantaine de mètres notre autobus. notre formation a emprunté une petite route départementale d'Etang sur Arroux au carrefour de Fontaine la Mère, sur la nationale de Moulin à Autun.
Au débouché d'un petit bois, de violentes salves de mitrailleuse nous acceuillent. J'ai vu le commandant De Neucheze chanceler sur son char. .J'ai fait stopper notre bus, évacuer tout mon personnel, commandé au chauffeur de faire un demi tour pour nous trouver en bonne position pour un éventuel décrochage. Puis avec mes trois chefs de groupe, ainsi que Miami notre estafette, nous entreprenons une reconnaissance en restant à l'abris de la forêt. Nous avons constaté qu'environ 200 allemands essayaient de rejoindre la petite route citée plus haut. .J’attribue un emplacement à mes trois mitrailleuses, et demande à mes chef de groupe d'ouvrir le feu à volonté, chaque fois qu'ils le jugerait nécessaire. .Sur le carnet de l'estafette, je rédige un appel au secours destiné au capitaine Sehet, car à mes yeux de novice, je jugeait la situation assez scabreuse.

Le capitaine Sehet accompagné de son adjoint Bomain et de la section Bourgade ( 2 FM plus un lance grenade) viennent en renfort. J'informe et fait visiter aux deux capitaines, les dispositions que j'avais prise, qu'il m'avait été impossible de porter secoure au commandant De Neucheze, son char étant continuellement sous le feu de l'ennemi.
J'ai informé mon capitaine, que deux canons de mitrailleuse sur six étaient devenu inutilisable du fait que des cartouches allemandes avaient remplacé les vides qui se trouvaient dans les bandes. .Je lui ai dit qu'en une heure, j'était capable de fabriquer un extracteur de douille sur le tour du garagiste d'Etang. .Le capitaine Bomain me remplace et avec Miami je me rends au village. .Trois quart d'heure plus tard, mes deux canons étaient en ordre de fonctionnement, ainsi qu'un troisième tombé en panne pendant mon absence.
Vers les dix heures et demi, le capitaine Sehet me demande de le rejoindre pour un incident sur le lance grenade. .J'ai emporté avec moi l'engin car il y avait une trousse avec quelques outils dans notre bus. .J'ai démonté le lance grenade, et me suis aperçu que le percuteur était descendu dans son logement, ce qui empêchait la mise à feu de la charge propulsive. .Un rapide inventaire de la boite à outils, me permis de trouver une rondelle pouvant me depanner. .Je ramène le lance grenade au capitaine Sehet, et je lui conseille de déplacer l'engin avant de procéder ç d'autres tirs. .Je me suis éloigné pour constater que mon bricolage était efficace, puis j'ai rejoint mon poste de combat. .Une heure après j'ai appris la mort de nos deux capitaines ainsi que celle du servant du lance grenade.
A midi casse croûte tiré du sac ou de la musette pour ceux qui en possédaient, pour les autres quelques biscuits. .Par contre pour la boisson on nous a fait passer un arrosoir de vin.
Vers les trois heures la bataille faisait rage. .Nous occupions le fossé droit dans la direction du carrefour de Fontaine la Mère, les allemands le fossé gauche. .Il m'est arrivé de ramasser autour de moi 6 grenades, que j'ai réexpédié à l' envoyeur, et une je l'ai attrapé en plein vol et l'ai fait rouler sur la route jusqu'au fossé d'en face..
Pendant une petite accalmie, je vois le lieutenant Georges Bourgade, marcher au milieu de la chaussée, et arrivé à mon niveau il porte brutalement sa main droite à sa jambe, et s'écroule sur place. .Je sort de mon fossé, il me dit être touché à une jambe. Je le charge sur mes épaules et le conduit vers l'arrière où une voiture l'a immédiatement évacué. .Il a été bien soigné et s'est bien remis de sa blessure, ayant reçu des nouvelles par ma femme, amie d'enfance de Madame Bourgade.
En regagnant mon poste de combat, je passe à coté des deux Shermann qui n'avaient absolument pas soutenu nos combats. .Des obus de 3 pouces traînaient dans le fossé,les occupants des chars écoutaient de la musique sur leur récepteur. .J'ai interpellé un des sous offiers et lui ai demandé s'il pouvait me mettre en relation avec leur PC. .Il m'a dit qu'il fallait attendre environ 10 minutes pour avoir une vacation. .Je patiente et obtient l'officier du PC. .Je me nomme, je décline mon identité et informe mon interlocuteur que j'ai passé mon brevet de chef de char en début juin 1940 à Mourmelon. .Je lui ai précisé que j'ignorais tout des destroyers Shermann, mais que je me sentais capable, avec le personnel affecté à ces chars, de les faire intervenir dans notre combat. .Mon correspondant par radio m'a dit de prendre toutes les initiatives qui me paraissaient nécessaires. .Je lui ai demandé d'informer les équipages des chars de se mettre sous mes ordres, en leur laissant la l’attitude de discuter avec moi dans le cas d'une action incompatible avec les possibilités des engins.


Aussitôt nous avons rembarqué les obus de 3 pouces qui traînaient dans le fossé nettoyé ces obus pour éviter tout incident. .J'ai discuté avec les servants des deux chars pour faire le point de la situation. Il était évident que les denx cents alemands qui qui harcelaient depuis le matin cherchaient un passage vers Etang sur Arroux. .J'ai pensé que la destruction de leur unique base de retraite, la nationale Moulin Autun ,pourrait hâter la conclusion de notre âpre combat. J'ai donc fait tirer les canons des chars, depuis le carrefour de Fontaine La Mère Jusqu'au passage à niveau avec la voie ferrée.
Le spectacle était ahurissant. Les camions flambaient, et ceux chargés de carburant explosaient et communiquaient le feux aux attelages hippomobiles aux vélos aux motos. Le brasier était énorme, et pendant ce temps mes trois mitrailleuses Browning plus les deux FM hérité de la section Bourgade continuaient à faire feu sur nos ennemis.
Au bout d'une demi heure, les allemands se rendant compte qu'une retraite devenait très aléatoire, certains parmi eux agitaient leur mouchoir en signe de rédition.
Un porte voix qui se trouvait dans un des destroyers, m'a permis de commander le cessez le feu. .Puis en allemand j'ai assuré nos ennemis qu'il seront considérés comme des prisonniers de guerre avec toutes les garanties,
qui découlaient des conventions de Genève, mais qu'il fallait qu'ils déposent sur place leurs armes, leur casques et, mettent leurs mains derrière la nuque, marcher par petits groupes vers nos positions. .Tout homme qui essayera de ramasser une arme sera exécuté sur le champs. .Nous avons rassemblé nos prisonniers, plus de centcinquante. et les avons remis entre les les d'organisations, armés de fusils de chasse et volontaires pour garder les prisonniers, dans de bonnes conditions. ..Il est à remarquer que seuls les officiers les sous officierss et quelques rares sodats qui exerçaient quelques responsabilités parlaient l'allemand , les autres de type mongol, ne comprenaient que quelques paroles usuelles nécessaires pour le service. Ces derniers semblaient plutôt satisfait de leur sort, alors que certains officiers, montraient leur morgue, surtout après avoir été capturés par ces fameux terroristes.

C'était pour moi une bien rude et triste journée ,la perte de trois de mes chefs qui étaient devenu des amis, et j'ai regretté de ne pas pouvoir parler avec le Commandant De Neucheze rencontré par hasard, mais à ce moment nous avions des préoccupations beaucoup plus urgentes.

Robert Ruhlmann
Sous Lieutenant commandant en second
La 3çme Section
Compagnie SEHET
Demi brigade MILLER


 

Voir le Blog de gadzartZembz : cliquez ici


Re: De neuchèze, fontaine la mere

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de fbonnus  Nouveau message 04 Jan 2014, 14:44

Grand Merci pour ce document exceptionnel
Je vais prendre le temps de le lire en détail

Amicalement
« Alors mon petit Robert, écoutez bien le conseil d'un père !
Nous devons bâtir notre vie de façon à éviter les obstacles en toutes circonstances.
Et dites-vous bien dans la vie, ne pas reconnaître son talent, c'est favoriser la réussite des médiocres. »
_________________________________________________
Michel Audiard

Administrateur
Administrateur

Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 9865
Inscription: 18 Avr 2010, 16:07
Localisation: En Biterre
Région: Languedoc
Pays: France

Voir le Blog de fbonnus : cliquez ici


Re: De neuchèze, fontaine la mere

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Nicoww2  Nouveau message 04 Jan 2014, 14:52

Merci pour ce texte que je lirai aussi, je t'encourage à aller lire mon article dans l'histomag n°79 qui est précisément sur l'évasion de l'étendard du deuxième régiment de dragons.


 

Voir le Blog de Nicoww2 : cliquez ici


Re: De neuchèze, fontaine la mere

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de norodom  Nouveau message 04 Jan 2014, 16:16

@ gadzartZembz

Bonsoir,

"De Neuchèze, Fontaine la Mère"

Voilà un titre qui ne pouvait qu'attirer mon attention, puisque les évènements d' Autun en septembre 1944 restent gravés dans ma mémoire.

Ces évènements ont fait l'objet de longues discussions sur le présent forum.
En leur cours, j'ai apporté quelques informations concernant le commandant de Neuchèze...

Re: 2e régiment de Dragons
Page 9, le Avr 21, '09, 09:27
c'est là :

viewtopic.php?f=33&t=6845&p=221982#p221982

Ces discussions avaient eu lieu avec la présence, entre autres, de "le pitaine"dont le père a servi au 2ème dragons, contributeur toulousain toujours présent sur ce forum, ainsi que votre serviteur.
A noter aussi la contribution très appréciée de "cdg" qui avait laissé penser à certains que ce pseudo signifiait "charles de gaulle". En fait Caroline D G est la petite nièce du lieutenant colonel Demetz, libérateur d'Autun, à la tête du 2ème dragons.
Mais je n'en écris pas davantage et je vous invite à faire un détour sur ce fil là...
19 pages cela peut paraître long... mais voyez quand-même et puis si vous le désirez, on pourra se retrouver.

Cordialement,
Roger


 

Voir le Blog de norodom : cliquez ici


Re: De neuchèze, fontaine la mere

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Tri martolod  Nouveau message 04 Jan 2014, 16:53



 

Voir le Blog de Tri martolod : cliquez ici


Re: De neuchèze, fontaine la mere

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de norodom  Nouveau message 04 Jan 2014, 17:34

Bonsoir Pierre,

Mais dis-donc, tu as aussi participé sur le fil que j'ai indiqué ?

Un grand Merci pour le rappel de ce document.

Les deux dernières lignes du texte font état des retrouvailles entre De Neuchèze et le Commandant Pommiès.
L'évènement s'est produit le 7 septembre 1944 à Paray-le-Monial à quelques kilomètres du Château de Chiseuil, lui-même situé à mi-chemin entre Paray-le-Monial et Digoin.
Ce Château de Chiseuil était le PC de Pommiès. J'étais avec le groupe "Ajax" de la 1ère division légère de Toulouse, cantonné dans les dépendances d'une ferme située en face du château.
Ce sont là des souvenirs que je suis pas près d'oublier.

Amicalement,
Roger


 

Voir le Blog de norodom : cliquez ici


Re: De neuchèze, fontaine la mere

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de fanacyr  Nouveau message 02 Aoû 2015, 20:59

Bonsoir,
La promotion de Saint Cyr baptisée samedi dernier l'a choisi comme nom
Il est désormais un chaînon de la Grande Famille St Cyrienne (lui même avait intégré en 1925 avec la "Maroc et Syrie")
cdt fanacyr

vétéran
vétéran

 
Messages: 1036
Inscription: 06 Fév 2008, 16:28
Région: Région Ile de France
Pays: FRANCE

Voir le Blog de fanacyr : cliquez ici


Re: De neuchèze, fontaine la mere

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Lepmur  Nouveau message 03 Aoû 2015, 21:53

@ gadzartZembz

Bonsoir,
Un récit absolument passionnant . Merci de nous le faire partager. :)

Si je puis me permettre, j'aimerais juste te signaler une petite coquille que l'on trouve très souvent concernant le village situé après Figeac, il s'agit de CAJARC et non caRjarc.

Ce village est le berceau de mes ancêtres maternels et je connais bien la route Figeac - Cajarc... ( env. 25 km) . Résultat, le convoi de ton grand-père n' avait pas dû passer par la route du causse ... car là, pour aller "dormir dans une forêt" , on peut courir longtemps... il n'y pousse que des genévriers , herbes folles et... des cailloux, cailloux, cailloux... Ils avaient donc dû passer par la route tortueuse de la vallée du Lot ... et encore ! il doit plutôt s'agir de "bois" de chênes pubescents , à moins qu'ils soient tombés sur une châtaigneraie mais je ne vois guère où... sauf après Cajarc.
Cordialement
Louise


 

Voir le Blog de Lepmur : cliquez ici


Re: De neuchèze, fontaine la mere

Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de fanacyr  Nouveau message 04 Aoû 2015, 11:17

bonjour
sauf erreur, le président Pompidou y est scolarisé (né à Montboudif)
bien cdt fanacyr

vétéran
vétéran

 
Messages: 1036
Inscription: 06 Fév 2008, 16:28
Région: Région Ile de France
Pays: FRANCE

Voir le Blog de fanacyr : cliquez ici


Re: De neuchèze, fontaine la mere

Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de Lepmur  Nouveau message 04 Aoû 2015, 12:39

Bonjour fanacyr,

Est-ce que je comprends mal votre post? Le pronom "Y" correspondrait-il à Cajarc?
Louise


 

Voir le Blog de Lepmur : cliquez ici


Suivante

Connexion  •  M’enregistrer

Retourner vers LA "DRÔLE DE GUERRE" ET LA DÉFAITE DE 1940




  • SUR LE MEME THEME DANS LE FORUM ...
    Réponses
    Vus
    Dernier message
 
  ► Les 10 Derniers Posts du jour Date Auteur
    dans:  Quiz suite - 7 
il y a 1 minute
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Les Feux de la rampe 2.0 : La guerre en Indochine, 1 er septembre 1939/14 septembre 1956. 
il y a 46 minutes
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Paul Nizan, un intellectuel mort au combat 
il y a 50 minutes
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Les Feux de la rampe 2.0 : Connaissons-nous bien la British Expeditionary Force (BEF) ? 
Aujourd’hui, 10:35
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  Maquettes à l'école. D Day 80. 
Aujourd’hui, 10:08
par: Dog Red 
    dans:  L'armée d'armistice 
Aujourd’hui, 09:28
par: iffig 
    dans:  Reinhard Heydrich androgyne ? 
Aujourd’hui, 09:04
par: Jumbo 
    dans:  Qui est Edwige Thibaut ? 
Hier, 23:17
par: alfa1965 
    dans:  Osprey annonce (encore et toujours ...) 
Hier, 22:12
par: Loïc 
    dans:  Uniformes et équipement de l'Armée impériale japonaise 
Hier, 21:02
par: iffig 

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: alfa1965, iffig, Majestic-12 et 25 invités


Scroll
cron