1943 - 44 STURMGESCHÜTZ-ABTEILUNG.200 A MAISONS-LAFFITTE

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Un document exceptionnel quant à sa durée (plus de 30 minutes) et les sujets qu'il traite autour du bataillon issu des ateliers BECKER :
. décembre 1943 dans les environs de Maisons-Laffitte ;
. janvier 1944 et l'inspection de VON RUNDSTEDT ;
. les semaines qui précèdent le Débarquement.

Régalez vous !

https://www.dailymotion.com/video/x8oia ... jjghiU-9Qk

Bonjour Daniel,

Document intéressant . En ce qui me concerne, j'ai surtout apprécié la partie concernant 1941 avec une autre
réalisation de Becker : le 10,5 cm leFH 16 auf Geschützwagen Mark VI 736(e) . 6 pièces construites début 41 pour le
Artillerie Regiment 227 . Becker étant à ce moment commandant d'une des batteries de ce régiment . D'abord
nommé 10.batterie/Artillerie Regiment 227 (227 Infanterie Division), la batterie devient fin 41 indépendant des
autres groupes du régiment et prend le nom de 15.(Sturmbatterie)/Artillerie Regiment 227 directement attaché
au commandant du régiment d'artillerie 227, un certain Oberst Edgar Feuchtinger .........
Entre min. 7,41 et min. 13,25 , le transfert de la batterie depuis Charleroi vers Gatschina puis par route vers Schlüsselburg/Leningrad
au tout début octobre 41 .

10,5 cm le.FH 16, portée maximale: 9125 m, telle que fixée par la Waffenkommission Artillerie, le 28.04.1941, qui précise que l'obusier, mis au point par Ehrardt/Rheinmetall en 1916, restera en service, tant qu'il n'y aura pas de 10.5 cm le.FH 18 (portée 10 675 m) suffisamment disponibles.

Bonjour,

J'aurai besoin de quelques précisions concernant le le 10,5 cm leFH 16 auf Geschützwagen Mark VI 736(e)

Il semble que 12 pièces ont été construites ainsi que 6 équipées de 15.0 cm (dont je ne trouve aucune photos...)
Les chiffres diffères concernant le nombre de pièces de l'Artillerie Regiment 227:
6, 7 voire 12....


Sources:
Militarfahrzeuge 12 - Beute-Kraftfahrzeuge und -Panzer der deutschen Wehrmacht
Beute-Kfz und Panzer der Wehrmacht Vollkettenfahrzeuge
Beute Panzer unterm Balkenkreuz

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Il semble que 12 pièces ont été construites ainsi que 6 équipées de 15.0 cm (dont je ne trouve aucune photos...)

Si je ne me trompe pas, le film suivant : https://www.dailymotion.com/video/x8oiajj en comptabilise bien 12 de construits (vers 45-50").

Bonsoir,

Il existe un ouvrage "fiable" sur le sujet, le Panzer-Tracts N°10 "Artillerie Selbsfahrlafetten" (Art.Sfl), commis, en 2002, par les "duettistes" Thomas Jentz et Hilary Doyle, car leurs inventaires sont très rarement pris en défaut.

Ils citent 6 automoteurs 10,5 cm le. FH 16 auf Geschützpanzer Mark VI (e), assemblés par le Kommando Becker, en octobre-novembre 1941.



... Puis 8 autres, installés sur châssis français de chars FCM, 10,5 cm le.FH 16 (sf.) auf FCM, sauf, que, visiblement, il s'agissait de pièces d'artillerie "bricolées", avec l'adjonction d'un frein de bouche (M comme Mündungsbremse, frein de bouche), pour leur permettre, selon moi, d'utiliser les charges propulsives N°4 et N°5, sans avoir recours à la "bêche d'appui".



Il y a un détail (important) à prendre en compte! Le 10,5 cm le.FH 16 tracté avait, certes, une portée maximale de 9 125 m, mais, une fois installé à bord des "trottinettes" britanniques Mk. VI, sa charge propulsive maximale était limitée à trois gargousses et sa portée maximale, dès lors, surement limitée, au mieux, à 7000-7500 m. Pour permettre l'emploi des gargousses N°4 et N°5, les conversions sur chenillettes Carden-Loyd avaient été équipées, à l'arrière, d'une bêche d'appui rabattable. Le châssis du char FCM étant nettement plus conséquent, un certain nombre de 10,5 cm le.FH 16 - huit pièces, en l'occurrence - avait été bricolées, courant 1942, avec un frein de bouche., pour améliorer leur portée sans devoir avoir recours à cette bêche d'ancrage. Mais, même avec le frein de bouche et sans recours à la bêche, la portée maximale de l'obusier le.FH 16 ne dépassait pas 9 275 m! ...On en revient à l'avertissement, exprimé en 1941, par la Waffen-Kommission, que j'ai cité, dans un post précédent,... tant qu'on ne disposait pas de suffisamment de 10,5 cm le.FH 18, on conservait en ligne le "vieux" le.FH 16.

Il avait eu, également, en 1942-1943, 24 conversions réalisées sur châssis de chenillette Lorraine, en y intégrant un obusier le.FH 18 M (avec frein de bouche)...

... ainsi que 6 équipées de 15.0 cm (dont je ne trouve aucune photos...)

Et pour cause, car il s'agissait du vieil obusier lourd 15 cm s.FH 13, installé sur le châssis d'une chenillette Lorraine, 94 exemplaires assemblés entre juin 1942 et septembre 1942 ...

Loïc a déjà expliqué l'essentiel .
Dans le film du post 1, on voit à un certain moment des lFH 16 sur châssis du light Tank Vickers MK VI . 6 pièces construites par Becker
en 1941 ( 4 en mai-debut juin 41, 2 autres fin juin 41 = KTB 227.ID) et qui vont rejoindre le front russe début octobre 41, formant la 15.(Sturmbatterie)/ A.R.227
avec Becker comme chef de batterie et Feuchtinger comme commandant du Artillerie Regiment 227 . J'avoue que cet extrait de 6 minutes en
plein milieu de constructions de 1943 m'avait un peu étonné . Probablement un bricolage de plusieurs films......
Au début du film du post 5, les 12 pièces lFH16 sont montés sur le châssis du FCM 36, construction pour verstärkte schnelle Brigade West en 1943

P.S. j'ai vérifié : les Mk VI sont chargés le 28.9.41 dans la gare de Soignies, avec destination Gatchina .

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P.S. j'ai vérifié : les Mk VI sont chargés le 28.9.41 dans la gare de Soignies, avec destination Gatchina .

Le patelin à côté de chez moi !
L'unité, sa division sont stationnées dans ce coin du Hainaut en 1941 ?

Une très bonne unité, et qui avec le pz.rgt.22 causera bien plus de dégâts aux unités alliés que les malchanceux tigrounet de la s.pz.abt.503.
J'ai 3 vétérans de cette unité, à part le manque d'équipement radio, ils étaient très content de ces engins, surtout les version H39 armé du Pak40 et du FH18 de 10.5cm, sans oublier les véhicules de reconnaissance, toujours sur base Renault ou Somua. Petits, maniable, peu gourmand, silencieux et très facile à camoufler.

... J'ai 3 vétérans de cette unité, à part le manque d'équipement radio.

Détail intéressant, car, alors que la Heer était plutôt bien dotée, en 1940, en matériels radio, il semble que, en 1944, çà coinçait dans ce même domaine. Il y a peu, je suis tombé sur un rapport, établi, début février 1944, en Italie, alors que les Allemands rameutaient leurs unités pour tenter de renvoyer "à la mer" les troupes alliées débarquées à Anzio-Nettuno, qui signalait un manque patent de matériels-radio en première ligne... d'où le recours aux StuGe de la Panzer-Abteilung (Fkl.) 301, dotée de Borgward IV radio-commandés, pour pallier à ce manque, en jouant les relais radio.