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Edit par Marc : Fil de discussion créé à partir de la dernière intervention de Pierre "Tri Martolod" ... Rappel de quelques autres interventions :
Audie Murphy a écrit:Il n'y avait aucun Malgré-Nous chez les SS Français de la brigade Frankreich ou chez ceux de la Charlemagne, alors svp, peut-on s'en tenir au sujet et aller débattre des Malgrés-Nous dans la rubrique appropriée ?
orpo57 a écrit:si j'ai nuancé le propos c'est parce qu'il vient d'un entretien entre Jean Mabire et le Dr Krukenberg publiée dans Historia Hors Série n° 32 (1973). Jean Mabire écrit "le Docteur Krukenberg cherche une conclusion. Il ne craint jamais de flatter ce qu'il croit être l'amour-propre national et il lance" la fameuse phrase que j'ai rapporté.
Tri martolod a écrit:Aldebert a écrit:Bonjour,Oui et alors! Nul ici n'a jamais nié que les SS français n'avaient été braves, combattant par conviction l'ennemi communiste. Ce n'est pas le sujet. Je ne leur accorde pas pour autant de circonstance atténuante pour avoir choisi de revêtir l'uniforme SS, Nazi par excellence, honni des Français persécutés.orpo57 a écrit:Sur le front de Poméranie en février 1945 les 2 bataillons du Régiment 57 ont pour mission de défendre le secteur de Hammerstein - Landeck. Face à un ennemi supérieur en nombre et en matériel ils sont repoussés vers la voie ferrée. Rejoint par le 1er bat du Regt 58, ils ne peuvent resister à la pression et la défense vole en éclats malgré des faits d'armes (destruction de chars russes) A la fin de la journée du 22 février 45 les français comptent 500 tués et 1000 disparus.
Les rescapés se replient sur Neustettin puis avec quelques renforts se dirigent vers Belgard le 28 février. ils sont rejoints par le Feldersatzbataillon 33 et la division devient début un régiment de marche de 2 bataillons et un régiment de réserve. En défense autour de Körlin. Après de durs combats, le repli sur Kolberg est ordonné le 4 mars avec l'Etat Major divisionnaire. ils tentent de protéger leur progression en marchant de jour dans le brouillard Mais le brouillard se lève et c'est le massacre par l'artillerie et les blindés russes. Des centaines de morts. Seul le bataillon Fenet arrive à franchir les lignes soviétiques et à s'embarquer sur la Baltique. Le 12 mars la Charlemagne est réduite à 500 hommes valides.
(synthèse du paragraphe consacré à la Poméranie /historique de la Charlemagne volume 3 Dictionnaire de la Waffen-SS)
Bonjour Albert,
J'ai quelques difficulté à inclure parmi ces "courageux" les SS du Bezen Perrot mais il est vrai qu'il étaient bretons et non français....Je n'ai pas relu tout ce sujet, mais a-t'il été question des seuls SS français que je connaisse: SS-Untersturmführer Célestin Lainé, SS-Sturmscharführer Ange Péresse, SS-Untersturmführer Wild (Alsacien, sans doute pas "malgré-lui!!), SS-Hauptsturmführer Hans Grimm alias Lecomte (Alsacien,....), SS-Oberscharführer Alan Heusaff .....ETC.....Portant l'uniforme et appliquant avec rigueur les méthodes de terreur des SS pur jus.