Post Numéro: 4 de Loïc Charpentier 18 Mar 2024, 13:37
iffig a écrit:On va considérer que les Sapeurs-pompiers, soldats du feu, forment des unités combattantes.
Et que l'ancien régiment des Sapeurs-pompiers de Paris est une GU, puisquil est devenu une Brigade.
Bref, la Mairie de Paris a publié une petite étude plutôt bien faite sur le Régiment des Sapeurs-pompiers de Paris pendant la période qui nous intéresse :
Sinon, tu n'as même pas besoin de "
considérer que.."... car c'est bien une unité combattante, au même titre que les formations de marins-pompiers.
Par le passé, les appelés pouvaient également être incorporés dans ces corps spécialisés; les engagements volontaires étaient de trois ou cinq ans et on rempilait comme dans les autres armes; les grades et les conditions d'avancement sont identiques, etc.
A noter que la spécialité de pompier existe aussi dans l'Armée de l'Air. Du temps où l'aérodrome de Strasbourg-Entzheim hébergeait la base aérienne - spécialisée dans la reconnaissance photographique - et l'aérogare civile, les pompiers de l'Armée de l'Air étaient en charge de la sécurité-incendie - de même que les contrôleurs aériens de la tour de contrôle - pour les deux activités. A l'occasion de l'accident du Mont Saint-Odile, le 20 janvier 1992, il avait existé un "courant médiatique", qui s'était empressé de vouloir mettre en cause la moindre qualité supposée du contrôle aérien civil "piloté" par des militaires; un, ces derniers n'y étaient strictement pour rien, deux, de par la présence de l'escadrille de Mirages "R", le terrain bénéficiait d'une installation de pointe "tous temps", pour atterrissages et décollage VSV (vol sans visibilité) !