Dans la nuit du 28 au 29 Juillet........le Maisonneuve attaché temporairement a la 6e Brigade reçut l'ordre de s'emparer de l'église de St-Martin-de-Fontenay qui était entre les mains des SS de la 9e SS Panzerdivision.
Le Capt. Alexandre Angers, qui ce jour-la était commandant de la compagnie "A" fut désigné pour diriger l'opération avec les Lt. Mailas et Vallerand. Le Capt. Angers lançait l'attaque après un tir de mortiers d'appui, dans la soirée du 29. La compagnie qui ne comptait qu'une cinquantaine d'hommes, au début, n'en comptait que treize à la fin du jour suivant.
Donc, à l'heure prévue, la "A" s'élance vers son objetif,pour être aussitôt pris en enfilade par des mitrailleuses dissimulées dans une haie à environ 200 verges à gauche de la route qui passe devant l'église. Une dizaine d'hommes sont tués ou blessés des les premières rafales. Il était devenu impossible d'avancer tant que ces mitrailleuses ne seraient pas réduites au silence. Le Lt.Mailas, qui était sur le flanc gauche,envoie un volontaire, grenade dégoupillée à la main, pour neutraliser ces mitrailleuses ennemies. Malgré un tir précis pour le protéger,ce soldat est atteint a mi-chemin et échappe sa grenade qui éclate à ses pieds. L'obscurité devenus totale. il est nécessaire d'attendre l'aube. Le Lt.Vallerand, sur le flanc droit, fait approcher ses hommes pour lancer des grenades, mais les SS ripostent. Ni l'artillerie, ni les mortiers ne sont utiles car les combattants sont trop près les uns des autres.
Dès l'aube, un deuxième volontaire s'élance et réussit a faire éclater une grenade en plein centre du nid de mitrailleuses ennemies. Atteint au dos à son retour, il reussit quand même à rejoindre son peloton. Aussitot le nid détruit, le Lt.Vallerand s'approche du mur et malgré le feu des lance-grenades antichars (PIAT), le mur tient toujours. Le Lt.Vallerand, croyant le mur enfoncé, se lance à l'assaut. Il est blessé au dos par un éclat de grenade en traversant la route, mais huit de ses hommes réussisent à pénétrer dans l'enceinte du mur. Un corps-à-corps sanglant s'ensuit. Ils seront tous tués, les SS étant plus nombreux.
Le Capt.Angers rassemble alors tout ce qui lui reste de sa compagnie et, avec l'aide du Lt.Mailas, installe ses hommes dans le haut des maisons à moitié démolies d'ou ils surplombent l'ennemi. Il y fait monter quatre mitrailleuses, autant de caisses de balles, deux mortiers et deux lance-grenades. Au lever du jour, la compagnie a maitrisé toute la position. Les SS ne peuvent plus bouger. Au cours de la journée, au moins quinze SS, qui avaient tentés de se dissimuler derrière l'église, tombent sous les balles des hommes du Capt. Angers. A la tombée de la nuit, la compagnie (en fait ce qui en reste) dont les soldats sont épuisés, reçoit l'ordre de se replier.
Le Maisonneuve fut relevé par les Fusiliers Mont-Royal, commandé par le Capt Dextraze, qui pénétreront dans l'église, les SS se replieront à May-sur-Orne.
(Je m'excuse si les accents sont absent, je travaille avec un clavier anglo....la galere quoi)
Jo