Alain Quillevéré
MEMOIRE RETROUVEE D'UN JEU...
Vous allez être certainement surpris de me savoir ici".
C'est par ces mots qu'Alfred Bihan informe sa famille de son incarcération à la maison d'arrêt de Saint-Brieuc en 1943. Lui, le fils attentionné, l'ancien séminariste, le soldat médaillé, le cheminot de Bois-Colombes, jeté en prison comme un dangereux malfaiteur ! Son crime ? Avoir refusé de travailler en Allemagne, avoir tenté de partir en Angleterre pour reprendre la lutte contre l'occupant.
La mémoire retrouvée d'Alfred Bihan, c'est celle que nous livrent des dizaines de documents qu'une main clairvoyante a sauvés in extremis d'une destruction certaine. Ils dessinent le portrait et nous racontent l'intinéraire d'un Trégorois ordinaire, de Landébaëron (22) au camp de concetration de Flossenbürg (Bavière), où il meurt à quelques semaines de l'effondrement du régime nazi.
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