Les derniers jours de Mussolini
Radio France - France Inter - Émission "2000 ans d'Histoire"
Les derniers jours de Mussolini
Patrice Gélinet:
« J’attends la fin de la tragédie et, étrangement détaché de tout, je ne me sens plus acteur, mais seulement le dernier spectateur. »
Mussolini, février 1945
Le 29 avril 1945, à Milan, dans un camion venu du lac de Côme, des partisans italiens jetaient le cadavre de Mussolini sur le pavé de la Piazza Loreto. A l’endroit même où, 8 mois plus tôt, les fascistes avaient fusillé et exposé devant les Milanais 15 résistants italiens, la foule, ivre de vengeance, s’acharna pendant des heures sur les corps de Mussolini et de sa maîtresse, Clara Petacci, avant de les pendre par les pieds à la poutre d’un garage.
C’était la fin pitoyable de celui qui, pendant 23 ans avait gouverné l’Italie et l’avait entraîné, auprès de l’Allemagne dans une guerre qui allait sceller le destin du fascisme et de son chef. Mais depuis plus de deux ans déjà, le dictateur n’exerçait plus qu’un pouvoir virtuel sur son pays. Il ne gouvernait plus que la moitié nord de l’Italie occupée par les Allemands. « J’attends la fin de la tragédie » disait-il, désabusé, à une journaliste, deux mois avant d’être capturé et exécuté par la résistance italienne, près du lac de Côme, le 28 avril 1945.
Mussolini, février 1945
Le 29 avril 1945, à Milan, dans un camion venu du lac de Côme, des partisans italiens jetaient le cadavre de Mussolini sur le pavé de la Piazza Loreto. A l’endroit même où, 8 mois plus tôt, les fascistes avaient fusillé et exposé devant les Milanais 15 résistants italiens, la foule, ivre de vengeance, s’acharna pendant des heures sur les corps de Mussolini et de sa maîtresse, Clara Petacci, avant de les pendre par les pieds à la poutre d’un garage.
C’était la fin pitoyable de celui qui, pendant 23 ans avait gouverné l’Italie et l’avait entraîné, auprès de l’Allemagne dans une guerre qui allait sceller le destin du fascisme et de son chef. Mais depuis plus de deux ans déjà, le dictateur n’exerçait plus qu’un pouvoir virtuel sur son pays. Il ne gouvernait plus que la moitié nord de l’Italie occupée par les Allemands. « J’attends la fin de la tragédie » disait-il, désabusé, à une journaliste, deux mois avant d’être capturé et exécuté par la résistance italienne, près du lac de Côme, le 28 avril 1945.
Invité :
Pierre Milza
Professeur émérite à Sciences Po
Information sur le fichier multimédia | |
---|---|
Vu | 1660 fois |