La Bataille des Ardennes
Radio France - France Inter - Émission "2000 ans d'Histoire"
La Bataille des Ardennes
Patrice Gélinet:
"Soldats du front Ouest, votre heure à sonné, de puissantes armées ont déclenché l'offensive contre les anglos-américains. Vous le sentez vous-même, nous jouons le tout pour le tout."
Generalfeldmarschall von Rundstedt, 16 décembre 1944
Il y a 60 ans jour pour jour, le 16 décembre 1944 à 6h30 du matin, commençait la dernière grande offensive allemande de la deuxième guerre mondiale. Cachés quelque part dans la forêt des Ardennes entre Liège et le Luxembourg, sur un front de 135 km, les 200 000 hommes et les 800 chars des généraux Sepp Dietrich, von Manteuffel et Brandenberger devaient couper en deux les forces anglo-américaines devant lesquelles ils reculaient depuis le débarquement en Normandie, six mois plus tôt. Les Alliés étaient d'ailleurs si sûrs d'eux qu'ils avaient concentré leurs effectifs au nord autour d'Anvers, et au sud en face de la Sarre où Patton devait attaquer quelques jours plus tard. Si bien qu'entre les deux, jusqu'au 16 décembre 1944, la forêt des Ardennes était la partie la plus calme du front, l'endroit précisément qu'avait choisi Hitler pour contre-attaquer. Jusqu'au bout, malgré les mises en garde de ses généraux, malgré la progression des alliés à l'Est et à l'Ouest, le maître de l'Allemagne aura voulu croire que sur un coup de dés il pouvait échapper à son destin.
Generalfeldmarschall von Rundstedt, 16 décembre 1944
Il y a 60 ans jour pour jour, le 16 décembre 1944 à 6h30 du matin, commençait la dernière grande offensive allemande de la deuxième guerre mondiale. Cachés quelque part dans la forêt des Ardennes entre Liège et le Luxembourg, sur un front de 135 km, les 200 000 hommes et les 800 chars des généraux Sepp Dietrich, von Manteuffel et Brandenberger devaient couper en deux les forces anglo-américaines devant lesquelles ils reculaient depuis le débarquement en Normandie, six mois plus tôt. Les Alliés étaient d'ailleurs si sûrs d'eux qu'ils avaient concentré leurs effectifs au nord autour d'Anvers, et au sud en face de la Sarre où Patton devait attaquer quelques jours plus tard. Si bien qu'entre les deux, jusqu'au 16 décembre 1944, la forêt des Ardennes était la partie la plus calme du front, l'endroit précisément qu'avait choisi Hitler pour contre-attaquer. Jusqu'au bout, malgré les mises en garde de ses généraux, malgré la progression des alliés à l'Est et à l'Ouest, le maître de l'Allemagne aura voulu croire que sur un coup de dés il pouvait échapper à son destin.
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